L'inde du sud : le kerala à sac à dos

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Fini le kérala, bienvenue à Goa sur les traces des hippies et des portugais

Notre itinéraire dans l'état de Goa, un des états les plus petit d'Inde, 

Un peu d'hisoire pour un tout petit état qui a été très convoité. (source wikipédia)

 

Conquête portugaise,

Avec le démantèlement du royaume de Bahmanî, en 1482, Goa passa sous le contrôle de Yusuf Adil Shah, le roi de Bîjâpur, qui régnait lorsque les Portugais arrivèrent en Inde.

À l'époque, Goa était un important point d'embarquement des pèlerins indiens pour La Mecque, mais c'était surtout un port de commerce sans rival sur la côte occidentale, hormis Calicut. C'était en particulier un centre d'importation de chevaux arabes, en provenance d'Ormuz, marchandises vitales pour les royaumes du Dekkan en guerre perpétuelle. La place était facilement défendable par n'importe quelle puissance qui avait la maîtrise des mers, car les fleuves qui encerclent la région ne pouvaient être traversés à gué qu'en un seul point qui avait été infesté délibérément par des crocodiles.

Les Portugais attaquèrent le  sous le commandement d'Afonso de Albuquerque. Un ascète hindou ayant prédit la chute de la ville et la garnison de mercenaires ottomans étant dépassée par le nombre, la ville se rend sans combattre, et Albuquerque y entre en triomphe, acclamé par la population hindoue.

Trois mois plus tard, Yusuf Adil Shah arrive avec 60 000 hommes de troupe, force le passage à gué, et bloque les Portugais dans leurs bateaux de mai à août, jusqu'à ce que la fin de la mousson leur permette de reprendre la mer. En novembre, Albuquerque revient avec des forces plus importantes et, après avoir réduit une résistance désespérée, reprend la ville, autorise ses soldats à la piller pendant trois jours, et fait massacrer toute la population musulmane.

Goa est la première implantation portugaise en Asie. Albuquerque l'imagine comme une colonie et une base navale, à la différence des comptoirs fortifiés qui avaient été établis dans certains ports indiens. Il encourage ses hommes à épouser des femmes indigènes, et à s'installer comme fermiers, commerçants ou artisans. Ces hommes deviennent bientôt une caste de privilégiés, et la population eurasienne de Goa augmente considérablement. Albuquerque et ses successeurs respectent les coutumes des trente communautés villageoises de l'île, interdisant seulement le rite de la satî.(selon lequel la veuve doit partager le bûcher avec son dédunt mari).

Goa devient la capitale de tout l'empire portugais en Orient. Les mêmes privilèges civiques que Lisbonne lui sont accordés. Son Sénat ou chambre municipale est en communication directe avec le roi et envoie un représentant spécial pour s'occuper de ses intérêts à la cour. En 1563, le gouverneur propose même de faire de Goa le siège d'un parlement, auquel toutes les parties de l'Orient portugais seraient représentées, mais le roi s'y oppose.

En 1542, saint Francois Xavier mentionne la splendeur architecturale de la ville qui atteint l'apogée de sa prospérité entre 1575 et 1625. Un proverbe portugais disait : « Celui qui a vu Goa n'a pas besoin de voir Lisbonne ».

Des marchandises de tout l'Orient sont disponibles dans le bazar de Goa, telles les perles et le corail de Bahreïn, la porcelaine et la soie de Chine, les drogues et les épices de l'archipel malais.

Siège de la cour du vice-roi, mais aussi place militaire et religieuse importante, la vie sociale de Goa est alors très brillante. Cependant, au cours du xvie siècle, le luxe et l'ostentation de toutes les classes sociales y deviennent outranciers. La quasi-totalité des travaux manuels sont le fait des esclaves et la société goanaise entre en décadence.

Le commerce est graduellement monopolisé par les Jésuites.  En 1683, la ville est sauvée in extremis d'une capture par les Marathes par l'arrivée opportune de l'armée moghole et en 1739, le territoire attaqué par le même ennemi n'est sauvé que par l'arrivée inattendue d'un nouveau vice-roi et de sa flotte. Ce péril était toujours imminent et ce jusqu'en 1759, quand une paix est conclue avec les Marathes. Cette même année, la proposition, discutée depuis 1684, du déplacement du siège du gouvernement vers Panjim devient réalité. Entre 1695 et 1775, la population diminua de 20 000 à 1 600 habitants, et en 1835, Goa n'est plus habitée que par quelques prêtres, moines et nonnes.

En 1943, Goa subit un raid des forces britanniques, dénommé opération Boarding Party. Sa baie abrite alors des navires allemands, internés par le Portugal, pays neutre mais dont le régime de l'Estado Novo est plutôt proche de l'Axe.

Rattachement à l'Inde nouvellement indépendante

La revendication indienne sur Goa éclate en 1954, au moment où les Français rétrocèdent leurs territoires à l'Inde indépendante. Nehru profite de cette dynamique pour tenter de déstabiliser le territoire portugais par des moyens politiques qui évitent l'affrontement militaire. L'opération échoue mais elle met les Portugais en position défensive et, à terme, perdante.

Finalement, après 450 ans de présence portugaise, Goa est envahie par les troupes de Jawaharlal Nehru lors de l'opération Vijay les 18 et  et intégrée dans l'Union indienne.

Après l'annexion par l'Inde, Goa est d'abord soumis à un gouvernement militaire pendant cinq mois ; puis l'ordre civil est restauré et la région devint un territoire assujetti au gouvernement fédéral.

Je comprend maintenant pourquoi Chantal à entendu parler portugais dans la capitale Panaji.

 

Vol Kotchi Goa, court, mais tôt, faut être à l'éroport à 4 h30 du matin. Le spectacle du lever de soleil valait bien ça.

 

L'hôtel, à Candolim beach.

Sympa avec ses petits bungalows.

 

Notre cantine, pas à l'hôtel car trop cher, donc dehors.

 

7€ la grosse! une seule suffit à remplir un estomac.

 

Direction la musique, arrivée : sur la plage 

 

Techno à fond, mais c'est trop tôt et c'est vide

 

 

Côtes de porc énormes 1/3 de gras, 1/3 d'os 1/3 de viande,  on fera avec, super bon avec cette sauce !

 

Heu... pour l'escalier, il faudra m'expliquer.

 

C'est parti pour une grande ballade, 8 km a/r pour acheter 2 clés USB. (nous ne connaissions pas la distance avant...)

Belle villa du style portugais de Goa.

Des lianes et encore des lianes, énormes!

Tractopelle façon Christo à ses débuts.

 

Juste derrière la synagogue peut être!

 

Rond point pas rond mais ovale et décoré.

 

Excursion d'une petite journée en taxi, pour visiter des forts portugais.

 

 

Grosse montée bien éprouvante! 

 

repos mérité.

 

ça monte toujours quelque part dans ces forts, mais après, les vue sont  belles.

 

Un peu d'histoire, en anglais, désolé!

 

Très belles même.

 

Evidemment, l'église qui va avec le fort.

 

Le taximan qui voulait nous faire visiter un temple. C'est fait.

 

L'état de Goa, c'est ça, des plages sur des kilomètres et des kilomètres.

La plus grosse ressource du pays : le tourisme.

 

Fort Aguada, 

 

En fait ce fort est un musée d'art moderne, mais pas en totalité, la restauration de constructions vieilles de plusieurs siècles permet aussi de visiter le passé.

Dans un musée, il m'importe peu de savoir le pourquoi du comment, j'aime ou je n'aime pas. Là, j'ai bien aimé.

Nous voulions visiter, mais pas de sonnette, c'est ça qui cloche...

 

Chantal voulait faire une expérience...ça aussi c'est fait !

 

Un autre fort du même nom, juste à côté, plus imposant mais moins intéressant, l'originalité vient de son phare.

 

Le phare, imposant.  Mais on ne peux pas monter.

 

 

retour le long du fleuve et ...

 

farniente à l'arrivée.

Vache caméléon.

 

Zulu land cottage pour 3 nuits, le seul hôtel qui nous a fait payer les glaçons!!!!

 

et voilà anjuna beach, la plage mythique.

Drôle de position pour un cocotier, au moins tu ne prends pas les noix de coco sur la tête.

Chantal au spectacle de "ces deux là" dans les photos à suivre...

 

"Ces 2 là" sont arrivés pour un bain de pied, partis trop loin au retour de la vague, ils ont été culbuté cul par dessus tête par la vague suivante.

Les vagues ont une force phénoménale ici, une vague de 80cm te fauche et te jette par terre, bien plus dangereuses que celles de Lacanau. Et eux ils ont fait le spectacle pendant 20 mn, ils ont fait rire tout le monde.

Là il va tomber et l'entraîner avec lui.

 

Les hippies, vieille peinture sur un mur de la ville.

 

Au début, c'était ça, histoire sympa qui faisait sourire tout le monde.

 

Les hippies existent encore, enfin... ce qu'il en reste (pas de la plage mais des hippies (humour))

Et voilà la partie de plage qu'ils occupent depuis des années.

Des hommes et des femmes dont je crois qu'on peut dire d'eux "décharnés", mais toujours là sur leur plage, 50 ans plus tard,

de bonne humeur et en pleine forme (peut être le yoga). Les photos (volés) ne rendent pas bien compte, mais ce ne sont pas non plus des bêtes de foire. 

 

A priori, il est avec son fils. J'ai lu que les hippies ont fait beaucoup de gosses dont beaucoup travaillent plusieurs mois dans l'année et rejoignent  les communautés pour quelques semaines, voir plusieurs mois.

 

Cette histoire m'amuse et m'émeut aussi car à l'usine quand j'étais môme (18 ans) un intérimaire baba cool qui bossait à côté de moi repartait là bas et il voulait que je parte avec lui, il m'avait montré quelques photos, j'étais tenté... Mais tu parles: 18 ans, pas majeur, pas de passeport, une copine (qui deviendra la mère de nos enfants), mes potes et ma moto, ajoute à ça un père pas très compréhensif sur ces choses là, du coup, je suis resté!

Là, c'était l'occasion de voir ce que ces jeunes étaient devenus 50 ans après. Voilà je sais! je n'ai rien perdu, au contraire! Mais eux non plus, à priori ils ont l'air heureux.

 

Les couchers de soleil sont une tradition au Kérala, les gens se massent sur les plages pour voir le soleil se coucher.

 

Et après... et bien c'est dîner sur la plage en amoureux.

 

Et maintenant c'est fini pour les plages, un temple sur la route... J'aime bien les temples indiens, ils sont "too kitch" 

 

...et un grand pont qui nous conduit à Panaji, la capitale, dans le vieux quartier portugais de Fontainhas.

A+

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