Turquie 2019

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15 et 16 avril, visite de la cité souterraine et du monastère Belha

Underground city Kaymalaki

Cette cité, comme beaucoup d'autres, a été essentiellement creusée par des populations paléochrétiennes souhaitant se protéger contre des persécutions et des invasions. Huit mille chrétiens, fuyant les persécutions romaines, y auraient trouvé refuge. Plus tard, des populations s'y réfugièrent, notamment à partir du VIIe siècle face aux raids des dynasties arabes. Elle a grandi au fil des siècles, comptant finalement des kilomètres de galeries.

Découverte en 1964, la cité fut partiellement ouverte au public peu de temps après. Actuellement, quatre étages sont accessibles, descendant à une profondeur de 20 mètres. D'autres étages sont présents au-dessous, au nombre de quatre, semble-t-il.

Une maquette repréente l'étagement de cette cité, il faut voir les 4 niveaux empilés les un sur les autres et non pas étalés comme sur cette maquette.

L'espace est organisé autour de cheminées d'aération. Une seule de ces cheminées dessert les pièces ouvertes au public.

Une étable de petite dimension se trouve à l'entrée du premier étage (à partir du haut). À gauche de celle-ci s'ouvre un passage qui mène à une église et qui pouvait être obstrué par une meule de pierre. Comme dans les autres villes souterraines, ces meules, taillées dans une pierre de nature différente, ont été amenées de l'extérieur par des ouvertures qui ont ensuite été murées. Elles ont environ 55 cm d'épaisseur et 1,65 m de diamètre, pour un poids de 500 kg. À droite de l'étable, se trouvent des pièces destinées au logement.

Plus bas,  se trouve une autre église dotée d'une nef et de deux absides. Il s'y trouve des fonts baptismaux et des bancs de pierre le long des murs. 

Le troisième étage contient des espaces de stockage, des presses à vin et à huile ainsi que des cuisines. On y trouve un bloc d'andésite, comportant cinquante-sept trous et orné de reliefs, destiné à fondre le cuivre.

Le grand nombre de pièces et la surface qui était affectée au stockage de jarres au quatrième étage prouve que la cité était destinée à accueillir un grand nombre de personnes. (merci à wikipédia)

 

 

Il faut vraiment craindre pour sa vie pour vivre là dedans!

 

Flash, pas flash, difficile de choisir, je n'y voyais pas grand chose!

20 minutes et 2 étages de visite, pour moi ça suffira! Pas besoin de savoir où se trouve le jacuzzi ni la salle de sports, j'en ai assez vu! Il y a de quoi finir claustrophobe dans ces trous.

Un peu de route pour nous avancer pour demain, C'est si reposant un tel cadre, mieux que ces trous! une nuit tranquille avec le murmure de la cascade pour s'endormir.

Difficile à trouver tout au bout d'un petit chemin, mais voilà le monastère de Belha, daté du Ve siècle, un des plus anciens de Cappadoce, lieu de rencontre de moines ermites,  la façade vient d'être consolidée, il était temps car tout est à l'abandon.

les chambres, tout ce qu'il y a de plus monacales.

L'intérieur de l'église.

la nef, ou ce qu'il en reste.

 

Un couloir, qui conduit nous n'avons pas compris  où, surement à l'étage mais plus de piles dans la lampe du gardien. Nous resterons donc ignorants sur ce point.

Et voici l'état des abords du monastère, plus que dangereux!

Et 1km de marche arrière en camion car impossibilité de faire demi tour sans s'embourber, il a beaucoup plu ces dernières 24 heures.

Et voilà, c'est fini nous tournons la page de la Cappadoce. Nous avons pris beaucoup de plaisir à y retourner. Nous y aurons fait pas mal de visites avec en général un très beau temps, et c'est sans regret que nous allons rejoindre non plus l'Iran… mais maintenant la Géorgie.

A qui la faute?  Nous pourrions avancer qu'1 mois 1/2 sans manger de cochon, ça nous manque. Mais non! La raison est géopolitique cette fois ci: l'Iran étant un pays sanctionné par l'ensemble de la communauté internationale, DHL en est parti. Donc plus d'organisme sécurisé pour envoyer nos passeports en France afin de récupérer le visa Pakistanais.

L'Arménie ayant fermé sa frontière avec la Turquie (pas besoin de se demander pourquoi!) c'est un détour par la Géorgie qu'il faut faire pour ensuite traverser l'Arménie et enfin passer en Iran. Nous aurions bien fait un détour par Bakou en Azerbaïdjan, mais la frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie est fermée elle aussi.

Pourquoi tant de haine sur cette planète?

Voilà pourquoi nous allons retourner faire un tour vers la mer noire, et aussi pour ne pas risquer la neige dans les montagnes séparant la Géorgie de la Turquie.

Et hop, c'est reparti pour 900 km avant d'arriver à Batoumi et déposer nos passeports chez DHL. Nous allons être coincés pendant au moins 15 jours avant de les récupérer. Consolation, nous pourrons enfin manger du cochon.

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