L' Iran

Pour saisir un commentaire, veuillez remplir le formuaire.

Seul votre prénom apparaitra devant votre commentaire





En route vers Yazd, et visite de la ville

Le plus vieux cyprès du monde, il aurait entre 4 et 5000 ans... Le tronc fait plus d'un mètre de diamètre. Vu à Abarkhu sur la route.

Et voilà le désert que nous attendions.

A droite,

à gauche, et c'est intéressant à voir.

Et des montagnes qui s'annoncent. Faire Plus de 300 km sans montagnes est très rare en Iran.

Il y a même des trucs qui poussent.

Nous allons passer entre des sommets de 3 et 4000 mètres, et certains cols sont à 2800 mètres.

mais c'est sympa, car il fait plus frais. c'est la moyenne qui en prend un coup! 40 km/h dans les côtes à 10%.

Et de défilé en défilé, nous allons finir sur les champs au 14 juillet.

Arrivée à Yazd, la visite commence, ici, une tour au milieu de la rue, nous étions habitués aux palmiers à Marrakech, mais pas aux tours

La grande mosquée de Yazd.

Le bazar attenant, mais pas très animé.

La vieille ville. Mais il fait trop chaud pour approfondir.

5 Bagdirs, attention, ça devient très technique.

Le badguir est une invention venant du monde iranien. Les badguirs existent en particulier dans le centre désertique du pays, ainsi que dans les villes situées sur la rive nord du golfe Persique.

La cité antique de Yazd en particulier est connue comme la « ville des capteurs de vent », du fait du nombre important de bâdgirs que l’on y trouve

Les badguirs sont des conduits verticaux, ressemblant à de grandes cheminées, dotés de hautes fentes verticales sur la partie haute de leur façade permettant de capter les vents pour les diriger vers l'intérieur du bâtiment afin de le rafraîchir.

L'intérieur de la tour est séparé verticalement en plusieurs conduits afin de permettre la circulation de courants descendants (apportant la fraîcheur) et ascendants (expulsant l'air chaud).

La forme prise par les bâdgirs est variée. Cependant la plupart d'entre eux étaient construits en forme de polygone régulier, en particulier de carré ou d'octogone. Sa hauteur devait être supérieure à celle des autres éléments du toit afin de permettre une prise d'air optimale.

La forme prise par le bâdgir variait en fonction du climat. Dans les zones désertiques, les bâdgirs ne comportaient généralement qu'une unique ouverture, située en sens inverse des vents du désert pour éviter la pénétration du sable et de la poussière que ces derniers charrient. Au contraire, dans les zones moins marquées par le désert, les bâdgirs de forme carrée voire octogonale permettaient un captage plus constant des vents

Le bâdgir est si efficace qu'il continue à être utilisé dans l'architecture iranienne contemporaine comme élément réfrigérant. De nombreux réservoirs d'eau traditionnels sont couplés à des capteurs de vent, permettant ainsi de stocker l'eau à des températures extrêmement fraîches pendant les mois d'été.

Les considérations écologiques actuelles ont provoqué un regain d'intérêt pour la technique du bâdgir qui représente une solution de réfrigération à faible empreinte environnementale car elle ne nécessite ni consommation d'énergie ni utilisation de matériaux rares. (Wikipédia est un site tout à fait remarquable, les articles sont fouillés, dans tous les domaines, ils méritent les dons qu'ils reçoivent.)

Un peu d'histoire maintenant, normal pour un pays qui est une des plus vieilles civilisations du monde. 

Le zoroastrisme est une religion monothéiste de l'Iran ancien et tire son nom de son fondateur Zarathoustra. Cette religion est née au cours du Ier millénaire av. J.-C. Les fidèles sont des zoroastriens, ils respectent le feu comme symbole.

Religion monothéiste au dieu Ahura Mazdâ qui est le créateur du ciel et de la Terre. Chaque être humain est doté d'une âme éternelle et de libre arbitre. Après la mort, les âmes encourent un jugement et vont au ciel ou au purgatoire.

Le zoroastrisme a été la religion officielle de l'empire perse jusqu'en 651, date de l'assassinat du dernier roi zoroastrien.

Malgré l'arrivée de l'islam et les persécutions qui en découlèrent, il a réussi à se maintenir dans l'espace iranien, afghan et d'Asie centrale. où les musulmans accordent beaucoup d'importance au  nouvel an zoroastrien célébré le 21 mars. En 2008, on estimait le nombre des pratiquants du zoroastrisme à environ 190 000, la plupart vivant en Iran et en Inde.

 

Le temple de feu des zoroastriens.

La légende dit que ce feu brûle depuis 10 000 ans.

Une citerne désaffectée sous le temple.

Le complexe Amir Chaghmagh. Il regroupe une mosquée, un bazar, un caravansérail, un bain public, un puits d'eau froide et ... une confiserie.

Le musée de l'eau, moyen, juste 2 citernes souterraines et du matériel de relevage de l'eau. Je n'ai pas pensé à descendre dans les citernes car je pense que le 1er bagdir dans les photos au-dessus faisait partie du contexte. Dommage!

le relevage de l'eau à la main et au pied.

 

↑ Remonter au menu ↑