Trip In Truck

20 avril, arrivée à la frontière Géorgienne

Frontière avec le premier pays inconnu et non européen, pas d'angoisse, ça a l'air de bien se passer

Et ça s'est bien passé, par contre aucun changement sur le paysage. Il a quand même fallu que nous achetions une assurance, arnaque ou pas arnaque, nous ne pouvons pas le savoir, Avec leur alphabet, il est impossible de lire ni de comprendre quoi que ce soit, donc nous payons, pas très cher d'ailleurs, environ 30€.

Bon! pour arriver ici, il a fallu traverser les faubourgs, et là, nous voyons clairement que le pays ne baigne pas dans l' opulence. Mais le bivouac nous plait, avec un jardin entre nous et la mer noire, que pouvons nous demander de mieux?

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21 avril, découverte de Batumi,

Décrite sur le guide comme étant la riviéra de la Géorgie, le Nice de la mer noire. Ce matin en ville le constat est affligeant.

Peut être font ils aussi les hamburgers à l'envers, une tranche de pain entre 2 tranches de viande?

Côte à côte, le luxe et la misère...

Découverte du vin géorgien avec 2 jeunes femmes qui viennent acheter de la vodka qui est la boisson nationale ici.

Jardin public, il y en a beaucoup dans cette ville.

Et c'est bien fait, des entrées et des sorties partout et c'est bien arboré.

Un autre, avec un arbre majestueux

Enfin un bout de cochon à se mettre sous la dent, cuit au grill et emballé dans un pain style libanais, super mais un peu trop cuit ce cochon! Accompagné de vin georgien, tout ira bien.

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23 avril, nous continuons les ballades en ville

mais dans la vieille ville, située au nord de Batumi entre la nouvelle ville et la mer.

Et là, évidemment que c'est la very nice city of the Géorgia. Parce que Nice ... quand même!

La place de l'Europe avec la statue de Médée, princesse colchienne de la mythologie grecque, soeur de jason, bref!  Toute une histoire sur ce Jason et les argonautes qui seraient une légende et qui n'auraient jamais ou presque existés. Donc trop compliqué à raconter puisque je n'ai rien compris.

Alors ce bâtiment, je ne sais plus, sauf qu'il est très original.

Ici, un hôtel, très belle restauration.

Là, la fontaine de Neptune, avec en arrière plan le théâtre dramatique.

Sur cette place cohabitent donc le théâtre, de construction classique, les tours futuristes du bord de mer, et une vraie moche barre de HLM d'inspiration post soviétique, cachant la base des tours.

Mais quand nous nous retournons, construction dans la même veine!  Ceci dit, il faut lire l'histoire du pays pour comprendre pourquoi certains points sont laissés de côté. La situation géo-politique de ce pays ne laisse pas de droit à l'erreur, les Etats Unis aident, l'Europe paye (un peu pour ce qui l'intéresse : le gaz!), et la Russie veille au grain ...

Toutes ces constructions modernes sont  en bord de mer. c'est sympa de se ballader dans cette partie de la ville.

Déjeuner au bord de l'eau pour cette première vraie journée d'été.

Arrivée du ferry de Bulgarie ou d'Ukraine.

Et pour finir, coucher de soleil sur la "croisette" vu du camion,

Et derrière le camion, c'est ça! Belle construction, mais en manque total d'entretien.

Le lendemain matin, super il fait encore beau, nous repartons...

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ballade vers la marina et la vieille ville

Des églises et des monastères, dans ce pays il y en a partout. Arméniennes, catholiques, orthodoxes, des petites, des moyennes, des grandes.

Eglise de la vierge Marie

 Pâques est passé depuis une semaine, mais lui, il vend toujours son buis exposé... sur sa fiat lada je ne sais quoi.

La religion, c'est tout un commerce ici.

Eglise orthodoxe San Nicolas

Nous arrivons pendant la messe, c'est difficile de prendre une photo sans se montrer.

Mamie vient de terminer ses dévotions à San Nicolas, quelle ferveur religieuse dans cette ville!

Et l'église arménienne.

Une bande de joyeux lurons, musique à fond.

Plus longue que le camion!

Piazza, c'est le nom de cette tour et de la place en dessous.

Une jolie mosaïque à la gloire des poissons, en réfection.

Un petit tour au marché au poissons.

Belles langoustines! Mais nous nous apercevrons qu'il n'y a pas grand chose à manger une fois décortiquées.

déjeuner en face du port,

avec la visite de flipper, mais il n'en montrera pas plus.

La tour de l'alphabet, toutes les lettres de l'alphabet Géorgien sont inscrites sur les 2 spirales

La partie "high tech", tout au bout de la ville.

Un peu de street art quand même.

Et retour par ces petites rues pleines de ces maisons à balcons très bien restaurées.

Enfin pas toutes non plus.

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5 mai, dernière journée à Batumi

Départ par la "croisette" jusqu'à la marina. Les plages de galets ne sont pas vraiment confortables, mais ça n'arrête pas bronzeurs.

Surtout qu'il fait vraiment chaud.

la côte vers le nord de Batumi

Et le but de cette balade :"Ali et Nino", sculpture en acier mobile de 8 mètres est située au bord de la mer. C'est l'oeuvre du sculpteur géorgien Tamar Kvesitadze. Les personnages se rapprochent lentement les uns des autres, puis se touchent, se fondent en un seul corps, puis se séparent à nouveau, elle nous raconte l'hitoire de Ali et Nino.

"Ali et Nino" est un roman de Kurban Said, un auteur azerbaïdjanais. Il s'agit d'un amour entre Ali, aristocrate musulman azerbaïdjanais et d'une princesse chétienne géorgienne Nino Kipiani.

Malgré des religions différentes, ils ont surmonté toutes difficultés et se sont mariés. Ils ont été séparés par l'invasion de l'Azerbaïdjan par les russes. Ali a dû choisir entre son amour et son pays. Il mourra en défendant son pays.

Une sorte de Roméo et Juliette à l'Orientale

Et voilà, maintenant, il est l'heure de partir.

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ensuite un petit tour vers Ⴓფლისციხე

Très belle ballade, juste pour le plaisir des yeux et de se faire mal partout!

La « cité de Dieu », est l'un des plus anciens établissements humains du Caucase. La ville s'est développée dès le premier millénaire avant Jésus-Christ et a atteint son apogée de 600 av. J.-C. à 337 apr. J.-C., date de la conversion au christianisme de la Géorgie.

La cité fut l'un des plus importants sanctuaires païens de Géorgie. Elle resta un centre important d'étape sur une piste caravanière de la route de la soie pendant le Moyen Âge (merci wikipédia, meilleur que le petit futé)

Après l'expérience du parking hier à Gelati, nous laissons le camion loin du site (le petit point au bout de route),

bien nous en a pris, plus une place disponible dans le parking des bus et impossibilité de faire demi tour sur le site.

Une vue époustouflante sur les monts du Caucase.

Le site est superbe.

Eux un peu moins, entre un qui snobe et l'autre qui essaie de nous faire peur, voilà la bande des queues cassées

Un peu d'humour dans ce monde si sérieux?

 Alors : Paris rive gauche en 2079 après la 3121ème manif des... gilets jaunes.

Plus sérieux, la ville sera détruite en 1350 par "Tamerlan le boiteux" Musulman convaincu, qui n'a eu de cesse de combattre, brûler et tuer tout au long de sa vie, au point de reconstituer un empire presque aussi vaste que celui de son aïeul Gengis Khan. Comme quoi la cruauté doit être génétique...

Le site, désormais inhabité contenait originellement plus de 700 grottes à flanc de falaise, il en subsiste environ 150, dont un ancien théâtre au plafond octogonal, la salle de la reine Tamar (fermée maintenant ou alors nous ne l'avons pas trouvé.).

L'église d'Ouplistouli, basilique des ixe siècle et xe siècle qui, elle, n'est pas troglodytique. 

À son pied se trouve l'ancien temple païen où se pratiquaient probablement des sacrifices humains.

Ce fameux palais pourrait être ce que l'on voit sur cette photo (pas de nous) et qui n'existe plus à ce jour, surement tombé dans la vallée!

Même pas peur!

Et là, c'est raide de raide, si tu poses pas la main tu tombes!

Je crois que nous n'avons jamais vu un arbre aussi gros sur ce continent! Mais il est vrai aussi que non seulement nous n'avons pas tout vu, mais pire, nous ne verrons jamais tout!

Le gaz! j'oubliais le gaz... Partout ces tuyaux jaunes soudés à l'arc qui longent les rues, plongent sous les trotoirs, ressortent pour passer les rivières, s'enfouissent encore à la sortie du village pour ressortir à celui d'après.

Avec les 3m80 du DAF, je fais attention de ne pas en emmener un par indvertance, sinon le camion pourrait pèter des flammes!

Et le vin, une institution ici, il y en a partout, tout le monde fabrique et vend son vin, c'est fou! Le pire c'est qu'il est bon, alors pourquoi s'en priver! Ce sera bientôt régime sec en Iran.

Taille des textes agrandies et fond d'écran modifié... c'est mieux ou pas comme ça?

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10 mai visite de Mtskheta et arrivée à Tbilissi

La route n'est pas ennuyeuse en Géorgie, toujours des surprises: monastères, forteresses ou simplement des paysages. 

Mtskheta, ancienne capitale de Géorgie.

La cathédrale de Svétitskhovéli, est la plus grande bâtisse ecclésiastique historique (IXème) géorgienne parvenue jusqu’à nos jours. Pendant des siècles, elle demeura le centre religieux de la Géorgie chrétienne.

Un monastère, celui de Djvari.

Et nous voilà à Tbilissi, à côté du parking, expo en plein air des moyens viticoles de l'époque.

The City Hall et derrière le basilique de Samba. Nous avons visité les 2. City hall regroupe tous les sevices administratifs possibles et inimaginables. Tout au même endroits avec au moins 40 photomatons, des centaines d'employés, une vraie ruche! Et un immense parking presque gratuit pour loger toutes les voitures. Nous avons des leçons à prendre!

Et 15 gel la côte de boeuf d'un kg, soit 5€ qui dit mieux?

Balade entre vieille ville et ville nouvelle.

Passage piéton souterrain, ou bien c'est décoré de fresques ou bien ce sont des commerces.

Belle table!

Rafraichissements bien mérités.

The dry market, un nom moins poétique que nos puces... mais au milieu d'un jardin public.

Nostalgie nostalgie, il y a des pépites dans ces bacs.

La grande artère de Tbilissi. Un musée.

L'Opéra.

Une église orthodoxe, il n'y a que ça ici, à de rares exceptions.

Shopping.

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Tbilissi, flânerie dans la vieille ville

La rue huppée de la vieille ville, privée d'ailleurs, tous les grands joaillers sont autour.

Et on ne rentre pas non plus par le sens interdit. C'est très dissuasif!

Il n'y a vraiment que cette rue qui soit si propre, derrière c'est plus standard.

Beau devant, mais qu'en est-il des arrières cours? Et bien ce n'est pas franchement folichon...

Mais ça peut avoir du charme.

Nous nous sommes un peu éloignés de chez Boucheron.

2 églises face à face et c'est une querelle de clochers.

Répétition de ballet avec en arrière plan les bains de Tbilissi.

Nous avons failli aller aux bains, mais tremper dans une baignoire d'eau chaude alors qu'il fait 30° dehors, non merci... En plus ça sent un peu les égouts, donc prendre un bain pour sentir mauvais après bof!

Concert de musique traditionnelle Géorgienne.

Et ça doit être bien car ça fait danser mamie.

Et maintenant, un petit tour sur la route des vins. Il y a ici une ferveur religieuse incroyable, les gens font 3 signes de croix en passant devant une église. Mais le vin, c'est une culture au moins aussi vieille que la religion. Et les gargottes sont plus nombreuses que les églises.

Même dans les distributeurs!

dans les passages piétons souterrains

Et... même à la sortie de l'église, peut être du vin de messe?

Notre campement! C'est vrai que d'ici, c'est sympa cette vue sur le jardin public,

l'envers du décor étant bien moins glamour, mais nous nous en contenterons car c'est à 10 mn à pied de la vielle ville, la journée le parking est plein. Le soir et le week end c'est vide.

A part les concours de burn à la nuit tombée avec des bmw, camaro, subaru, mercedes etc. Toutes avec au moins un V6, plus souvent en V8. Et au menu du soir, c'est pneus arrière grillés, grave!

La culture de la (très) grosse cylindrée est omniprésente ici, il se font même des courses en ville.

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20mai, suite de la visite.... et fin!

Très chouette pays que la Géorgie, beaucoup d'histoire, de vieilles pierres, de paysages très sympa, un peu plus d'ailleurs que certains autochtones qui sont un peu rébarbatifs, mais mis dans l'ensemble, c'est très cool. 

Beau temps, bonne cuisine, bon vin, bonne vodka, les filles sont jolies... que demander d'autre?

Et bien de partir!!! Ça fait 1 mois que nous avons déposé nos passeports chez DHL pour notre ami Didier qui va s'occuper des visas  pakistanais,  et ça devient long avec tous ces ponts des mois d'avril et mai qui n'ont rien arrangé.

Cerise sur le gâteau, nous avons eu une grosse galère avec nos batteries de servitudes qui ne se rechargeaient plus. J'ai appelé au secours partout et tout le monde m'a dit qu'elles étaient mortes. Du coup, nous rachetons 2 batteries qui coûtent un bras (800€) et ça ne fonctionne pas mieux.

Ce sera Roland qui résoudra le problème en trouvant sur internet la méthode pour réinitialiser le convertisseur. (L'appareil qui nous donne du 220 volts).

Ras le bol de manipuler ces batteries de 60kg pièce. Nous irons donc dans un garage poids lourd vu sur la route à 20 km de Tbilissi pour faire remettre les anciennes batteries. Il aura fallu quand même que j'y mette  du mien pour leur expliquer en anglais ce que je ne comprends même pas en français!!!

Enfin, c'est fait! Et tout fonctionne. Tarif : 2x 4,5 heures de main d'œuvre pour 100 gel soit… 33€. Pas cher pour garder mon dos intact… Et restons positifs, nous avons 2 batteries en réserve au cas où.

Les visas pakistanais sont enfin arrivés, l'ambassade d'Iran nous a confirmé que nos visas sont toujours valables  et nous venons de recevoir nos visas azerbaïdjanais ce soir. La vie est belle et même si il pleut un peu ce soir, nous repartons demain vers Bakou pour quelques jours.

Dommage c'est trop tard pour le grand prix de Formule 1.

Donc, suite et fin de la visite de Tblissi.

Un temple bien connu à la gloire de la malbouffe.

La basilique de Tbilissi, date de 2004, elle est énorme. Basilique Samba (prononcez Sameba comme le taxi et non pas Samba, rien à voir ici avec les cariocas)

C'est imposant.

Construite sur une colline, il y de très belles vues sur la ville. 

Rien que l'originalité des gardes fous valaient une photo.

Le palais présidentiel au fond.

Et le pont de la paix.

Et là, madame se la joue touriste jusqu'au bout des bras...

je vous présente Grishka 

Et nous prenons les oeufs, les photos sont prises au travers des plaques de plexi, donc c'est moyen!

La mère de la Géorgie.

La basilique.

L'artère principale de la ville avec au bout, sur la colonne, la statue de Saint Georges terrassant le dragon.

Les ruines de la forteresse Narikala, fondée au IVème siècle, remaniée jusqu'au XVIIème

La forteresse en surplomb.

Mosquée, je l'ai cru, mais non, c'est un bar!

Notre cantine, pas trop près des circuits touristiques, 2 bons repas, vin et service compris pour 20€.

Et voilà, c'est fini, avec la panne de batteries, nous auront eu à peine le temps de nous ennuyer. mais il est temps de repartir.

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