L'inde du sud : le kerala à sac à dos

sac à dos du Pakistan à Cherai beach

Départ pour le Kerala,

Ras le bol du froid et du brouillard dans le nord ouest de l'Inde. Nous avons sorti le camion du terrioire Indien avant la date fatidique, nous l'avons laissé chez un ami Pakistanais pour un mois de vacances au sud ouest de l'Inde.

Donc passage de frontière à pied dans le sens Pakistan-Inde quelques jours après avoir fait l'inverse en camion. Les douaniers des 2 pays nous reconnaissent et 20 fois ils demanderont : Where is your truck ? Nous traverserons en ¾ d'heure, un vrai bonheur.

Le bus qui nous emmène vers la douane indienne.

 

Un peu coincés, mais ça ne dure pas longtemps.

 

Aéroport de New Delhi, départ pour Cochin "Capitale" du Kérala.

 

Les aéroports des grandes villes Indiennes sont bien plus agréables que ceux de France.

 

Arrivée. Notre hôtel sea star à Cherai Beach, et non, ce n'est pas Noël, c'est l'indian touch!

 

Un (très) bon dîner de sea food pour effacer la fatigue du voyage. Repas à 6€ pour 2.

 

Et le matin en ouvrant la fenêtre, vue sur la mer la mer des Laquedives, une mer de plus, il faudrait faire le compte de toutes ces mers que nous avons vus depuis notre départ.

 

Dani, notre logeuse, toujours en train de rire

 

Le lac derrière l'hôtel.

Cherai beach est situé sur bande de terre de 2 à 300 mètres de large avec la mer devant et la lac derrière.

 

 

Tout n'est pas toujours idyllique....

 

 

L'avantage d'être au bord de la mer, poisson frais et pas cher, la cure commence.

 

Invasion de femmes, mais toutes avec leur sari traditionnel, qui viennent prendre le petit déjeuner au bord de la mer.

 

 

Merci mesdames pour la pose.

 

Curieux, mais au kérala, les hommes sont en jupe longue, jupe qu'ils peuvent remonter. Egalité homme femme? mais ça m'étonnerait. En fait, il s'agit d'un costume traditionnel appelé Lungi.

 

Que de couleurs!

 

Pour le sari, dani sait y faire aussi!

 

 

La voici avec son frère. Avec elle nous avons vraiment passé un très bon séjour.

 

Parti communiste très représenté au Kérala, mais à la mode indienne. Il est fréquent de voir défiler des communistes brandissant les effigies de Karl Marx, Friedrich Engels et de Krishna, huitième avatar du dieu Vishnou, dans les défilés du parti prônant le matérialisme dialectique. On ne voit ça nulle part ailleurs qu’au Kerala. (source le Monde)

 

 

Ce n'est pas la caméra qu'il faut regarder mais la nagoire du dauphin. il est énorme!

 

Les bus mode indienne, les klaxons sont du même acabit que la déco.

 

Nous avons trouvé une super cantine, ce sera à regret que nous l'abandonnerons. 

 

 

 

 

Un petit temple devant l'hôtel pour se protéger des esprits maléfiques.

 

Beach art, sculpture anonyme et délirante, c'est sur cette image que nous quittons Cherai Beach et l'hotel sea star avec Dani sa pétillante patronne.

Commentaires

roland trop beau bonne ballade bises
roland trop beau bonne ballade bises
Bonjour à vous deux'deux,magnifiques photos
Merci de nous faire partager votre voyage.

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De Cherai beach vers Cochin

Source Wikipédia

Arrivée à Kochi en taxi, la ville n'étant qu'à 20km de Cheraï Beach

Elle compte 601 574 habitants pour une densité moyenne de 6 340 habitants/km2. Son agglomération compte 2,44 millions en 2015. Le  sex-ratio est de 0,97, ce qui contraste fortement avec le reste de l'Inde, dont le sex-ratio est de 1,07. Le taux d'alphabétisation est de 97,5 % et est sensiblement le même pour les deux sexes.

Elle est située sur la côte de Malabar, et abrite également le plus important des ports indiens. Elle est composée de trois parties principales : 

Face au large, la péninsule de Mattancheri, appelé communément Fort Kochi (prononcer Kotchi) où se trouvent les zones les plus anciennes de la ville. La partie que nous aurons la plus appréciée.

D'une île artificielle :  Willingdon construite dans les années 1920 avec les produits du dragage de la baie  et enfin d'Ernakulam, la partie moderne de la ville sur la terre ferme.

 

En termes d'histoire, c'est assez mouvementé, ça se retrouve dans un tas d'architectures différentes.

La ville de Cochin profite après la catastrophe de la plus grande ville du pays Cranganor et se constitue en petit royaume.    Au début du XVème siècle, .Après l'arrivée de Vasco de Gama sur la côte de Malabar, les rajas de Cochin autorisent les Portugais à installer un comptoir. En 1544, saint François Xavier y installe une mission. Les Hollandais arrivent dans le Malabar en 1595 et prennent le contrôle de la ville en 1663, lui apportant une nouvelle période de prospérité. Les Britanniques s'en emparent en 1795, les Pays-Bas la cèderont définitivement au Royaume-Uni par le traité britannico-hollandais de 1814 en échange de l'île de Bangka.

C'est parti pour fort Kochi.

 

Enfin l'Inde, 

Celle des romans de Kipling,  de Collette (c'est au népal, mais même ambiance) et d'autres, mais aussi tintin, Logo Tintin     et des films : les tigres du bengale, indiana jones, l'homme qui voulu être roi et d'autres oubliés, mais ce pays où la vie semble nonchalante ( en vérité c'est une ruche) et ces paysages, j'en rêvais depuis longtemps. Il fallait y aller pour voir!! 

Donc, le Kérala n'est qu'une toute petite partie de l'Inde mais ce que nous avons vu est loin, très loin en tout cas de ce que nous avons connu ces derniers mois.

 

Arrivée saluée par les divinités païennes... en face de la synagogue

Il parait qu'il ne reste plus guère de juifs en Inde. Et en parlant religion, les principales religions pratiquées en Inde sont l'hindouisme (47 % de la population), le christianisme (35 %) et l'islam (17 %). Ce qui, ramené au milliard et quelques d'habitants génère des chiffres importants.

 

Paisible et tranquille, le contraste avec la ville moderne est impressionnant!

 

Images prise d'un petit resto au bord de l'eau, sur le bras de mer . La glace vanille gingembre; mortelle! pas pour rien qu'il s'appelle "ginger café"

 

Les carrelets chinois, vestiges (mais surement remplacés depuis) de l'expédition chinoise de Zheng He, qui passe par le Kerala avant l'arrivée des Européens. Vu d'ici, ça fait plutôt foutoir qu'autre chose, mais...

 

de l'autre côté, avec cette vue, ça a quand même un certain cachet pour ne pas dire un cachet certain.

 

Et puis, ils ne sont pas là juste pour faire beau!, 60cts d'€ la pièce à droite...(Au resto)

 

Nouvelle position de Yoga, rien de tel pour se relaxer.

 

Du souches art, ou trees art, I don't now, mais ça flash !

 

Colonne érigée par un officier anglais .... Doit être un peu mort à présent.

Mais il y a son nom dessus Jewinckler, officier du port en 1890.

 

Je mets quand même l'agrandissement, car un jour, une femme m'a laissé un message sur le blog de notre voyage en Asie me disant qu'une photo que j'avais prise à Hanoï l'avait fait pleurer car c'était la maison de sa naissance. Comme quoi, le monde n'est pas aussi grand qu'il en l'air.

 

Je pense que ce sont d'anciens feux pour l'entrée au port, je n'ai que cette idée...

 

Dans la série arbres torturés, en voici quelques spécimens.

 

 

 

D'autres arbres magnfiques, immenses, soi-disant plantés par les portuguais, pourquoi pas mon cher Manu? Mais ça leur ferait environ 5 siècles... A voir?

 

Blanchisserie municipale, tout est fait à la main, clientèle principale : les hôtels. Tout ça, c'est un chauffeur de tuk tuk  francophile qui nous raconte ça en nous balladant dans sa bouzine.

 

Repasseuse costaude et endurcie (50° au poste de travail), le fer, brûlant (dans le coin droit de la photo) pèse 9 kg!

 

sèche linge naturel : la petite brise permanente.

 

Et pas de pince à linge non plus, c'est artistement coincé dans les torsades des ficelles, et ça ne tombe jamais.

 

L'arbre toujours soit-disant le plus vieux de fort Kochi. vue pile.

 

Vue face.

 

L'expression se faire bananer prend tout son sens quand les bananes achetées étaient pourries le lendemain

 

Voiture à pédales! J'ai vu ce qu'il restait du mécanisme! Je crois qu'elle n'est pas passé au dernier contrôle.

 

Bon! il fallait bien en prendre quelques uns en photo, donc un temple, pas le plus beau, mais bon!.

 

Un autre, là c'est mieux, beaucoup plus esthétique et original.

 

Un plus petit, mais fait avec autant de ferveur. Celui là dédié à Shiva.

 

Une église orthodoxe, architecture pas très... catholique.

 

Grossiste en épices, on achèterait tout!

 

Faut que ça se voit de loin, donc on ne mégotte pas, faut faire plus grand que son voisin.

Un peu fatiguant les commentaires, alors vous avez tout en dessous:

 

Là aussi,

Par contre, l'intérieur... ça vaut le déplacement, ça ressemble aux camions pakistanais

 

Une autre, difficile de faire plus kitsch que toutes ces églises.

 

 

Alors maintenant, soi-disant le plus gros, c'est vrai qu'il est impressionnant!

 

 

Et là, notre guide chauffeur qui nous à bien fait rire avec son français approximatif. Quand il trouvait qu'un mot était intéressant, il le notait dans son carnet en conduisant. Remarquez les enjoliveurs bleus blancs rouges.

et la tour Eiffel à droite.

 

Jolie petite fille subjuguée par Chantal.

 

En face de l'allée menant à notre hôtel dans la ville moderne qui n'a rien à envier aux autres. stress, pollution olfactive et sonore. L'enfer, heureusement que l'hotel était à 50 mètres en retrait de la rue.

Intéressant le type qui monte à l'échelle en  tongs pour essayer de s'y retrouver dans son sac de noeuds de cables.

Le lendemain, retour à fort Kochi, au resto "ginger café" qui fait aussi magasin d'antiquités neuves d'un goût très particulier.

Ballade dans les rues.

Déchetterie avec tri des déchets,

je voudrai bien voir le déchargement dans une rue en pente.

 

Entrepôts vieux de quelques siècles, mais encore en service.

 

Départ dans les montagnes vers Munnar, la région des plantations de thé.

Et la vierge, elle n'est pas là par hasard. Vous allez voir pourquoi plus tard.

A bientôt.

 

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En route pour la montagne vers Munnar

En route pour la montagne vers Munnar

La pauvre vierge, à sa place j'aurai laissé tomber ce chauffeur depuis longtemps

 

D'abord un petit arrêt à Kodanad où nous voulions voir des éléphants en pleine nature, 

Le centre de formation d'éléphants de Kodanad est l'un des plus grands centres de formation d'éléphants du Kerala. Depuis que l'interdiction de capturer des éléphants est entrée en vigueur, cet endroit est devenu l'un des premiers centres de formation d'éléphants du Kerala.

Nous nous attendions à une visite super, 50 éléphants... ça cause!!

Nous venions voir un truc comme ça,

 

Ou comme ça,

 

 

 

et nous avons vu ça, jardin zoologique minable,

et 4 éléphants enchaînés...

Et une belle racine!

 

 

Nous reprenons la route, vraiment déçus!

 

Et voilà à quoi elle sert cette vierge: à éviter les véhicules qui viennent face à nous! parce que ni l'un ni l'autre n'est dans sa file, j'ai cru qu'ils allaient se croiser à contre-sens, mais quand même ils se sont arrêtés pour manœuvrer.

Et c'est comme ça...pendant 4 heures

Vont doubler où pas, et oui il vont le faire! et en klaxonnant tout le long de la manœuvre..

Voilà Munnar, ville tranquille à 1600 mètres d'altitude.

Il faut de bonnes jambes pour visiter la ville.

Cinéma en extérieur, tout y est le groupe, le vidéoprojecteur, les fauteuils et l'écran!

 

Beau marché de gros.

Le summum de l'épiscopat, la chapelle en bas et l'église en haut. Et avec 2 enceintes de 200 watts, si tu ne viens pas à la prière c'est tu es sourd.

 

Super cantine, avec de la viande au menu, super tendre, cuisinée à la marocaine, donc mangeable. En Inde, il n'y a que dans les restaurants musulmans que tu manges de la viande rouge. repas pour moins de 7€.

Et bien j'avais complètement oublié qu'une pneumonie d'il y a 20 ans m'a privé d'une petite partie d'un poumon, petite partie, mais suffisamment importante pour qu'à 1600 mètres, je respire mal, c'est mal barré pour la rando. Donc petite ballade dans la ville, tout est tranquille, très très loin des mégapoles, mais pas de photos sur le soleil qui se lève sur les montagnes car 1 heure de marche en montée, je n'ai pas tenté. 

               Les photos qui suivent ont été prises de la voiture en repartant pour marari beach .. et 4 heures de route.

Ces paysages de plantations d'arbres à thé sont magnifiques.

Et voilà, retour vers Marari beach, la plus longue plage du Kerala.

Notre nouveau chateau.

La mer à 50 mètres

 

1

grand étang en face de la mer, la maison est entre les 2.

 

Préparation d'anniversaire

Sur fond de reine des neiges

Et c'est ania qui fête ses 5 ans

 

Dans le petit bassin du "jardin-déchets" , le lendemain il avait disparu!

 

 

La chambre un peu désuete, mais spacieuse avec vue sur mer.

 

Bagarre de corneilles, très bruyantes ces bestioles et il y en a partout.

 

Pêcheur courageux qui rame contre le vent avec ses prises dans le gros sac derrière lui.

 

 

Et voilà, nous ne sommes pas restés longtemps, le responsable était trop ...stupide.

 

 

 

 

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Alleppeye ou Alappuzha

Alleppeye ou Alappuzha, se prononce comme on veut,

Je viens de retrouver quelques photos que j'ai ajouté à la fin de l'article.

01 février 2023. Photos prises sur la route.

Ici, c'est un camion de quelques tonnes d'ananas

 

 

 Des fruits qui poussent sur les racines, c'est plus facile à ramasser.

 

Récolte du caoutchouc sur un hévéa.

 

l'accueil en ville... manif pour la retraite peut être?

 

Allepey à la particularité d'être traversée par de nombreux canaux qui débouchent dans une rivière pour aller se jeter dans un lac.

 

Nos voisins, pas de cloches donc pas bruyants

 

Et le couvent qui va avec.

 

Toujours ces grandes jupes.

 

Eglise sainte Barbie.

 

Petite ville paisible.

 

Tout fait main, la photo ne rend pas compte du travail réalisé

 

Une austin?? c'est pourtant écrit dessus.

 

Chantal et son nouvel hôtel de visitation.

 

Renforts de fourche en fer forgé.

 

les magasins de fruits et légumes sont immenses ici.

 

Sacrée commande ou commande sacrée!, 5 cercueils d'un coup!

 

Portée longue ou courte ? Quel débat!

 

Passage à niveau antediluvien.

Mécanisme de synchronisation des 2 barrières.

ça passe sous les voies et sous la route.

Et relevage manuel, c'est mieux parce avec toutes les coupures de courant ici.....

Wagon climatisé.

 

Notre prochain bateau pour aller pêcher sur le Lot.

 

 

Avec toutes ces sirènes, les navigateurs sont bien protégés...

 

Transport de canards, elle leur coince les ailes pour qu'ils ne puissent pas voler.

Bateau floral.

 

Et voilà la rivière.

 

Très passante cette rivière! c'est un vrai défilé. Nous avions projeté de faire une ballade d'un journée dans ces rivières et canaux qu'ils appellent des backwaters. Ils vont très loin en longeant la côte et s'enfoncent profondément dans les terres. Mais après rélexion, et vu le nombre de bateaux, nous préférons rester sur le souvenir de notre descente du Mékong.

Moins de touristes et plus "authentique"je n'aime pas trop ce mot nous n'étions que 2 touristes la dedans (Nos fesses se souviennent du confort des différents bateaux que nous avions dû prendre)

 

Et le lac, immense retenue d'eau.

 

Une petite rizière et retour à la maion, 3 heures de tuk tuk, ça fatigue bien!

 

Grosse sculpture, on en trouve quelques unes sur les canaux, mais impossible de tous les parcourir, il y en a beaucoup trop.

 

Un ancien bâtiment administratif datant de l'occupation anglaise transormé en hôtel.

 

Bus, pas de clim, bon! ben... on retire les fenêtres.

 

Notre chambre à l'hôtel Raheem, pas mal, mais il a fallu quand même la partager avec les moustiques.

Notre balcon, souvent intenable du fait des moustiques

 

Et le salon, commun celui là. 

la piscine tout près, la mer n'est pas très loin, mais aller se baigner en jogging.. en plus je ne l'avais pas pris!

 

Le personnel, trop gentilles ces femmes, en tout cas super hôtel,super restauration, et tout ça d'un prix défiant toute concurrence.

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JEAN LUC Merci pour toutes ses belles images, je voie avec plaisir que tout se passe bien et que vous allez retrouver votre camion....good vibes pour tout cela et a bientôt …..j espère
Bisous de Sophie et Jean Luc
Emmanuel Superbes photos. Merci de nous faire voyager par procuration
Bises à vous deux
Emmanuel
jean marc Un petit bonjour à tous de kuala lumpur capitale de la Malaisie où nous attendons notre camion qui lui vient en bateau.
Retour prévu à Paris, Villeneuve et Marrakech dans 1 mois pendant que le camion sera en réparation ici.
3 moussons ont eu raison de son étanchéité.

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Fini le kérala, bienvenue à Goa sur les traces des hippies et des portugais

Notre itinéraire dans l'état de Goa, un des états les plus petit d'Inde, 

Un peu d'hisoire pour un tout petit état qui a été très convoité. (source wikipédia)

 

Conquête portugaise,

Avec le démantèlement du royaume de Bahmanî, en 1482, Goa passa sous le contrôle de Yusuf Adil Shah, le roi de Bîjâpur, qui régnait lorsque les Portugais arrivèrent en Inde.

À l'époque, Goa était un important point d'embarquement des pèlerins indiens pour La Mecque, mais c'était surtout un port de commerce sans rival sur la côte occidentale, hormis Calicut. C'était en particulier un centre d'importation de chevaux arabes, en provenance d'Ormuz, marchandises vitales pour les royaumes du Dekkan en guerre perpétuelle. La place était facilement défendable par n'importe quelle puissance qui avait la maîtrise des mers, car les fleuves qui encerclent la région ne pouvaient être traversés à gué qu'en un seul point qui avait été infesté délibérément par des crocodiles.

Les Portugais attaquèrent le  sous le commandement d'Afonso de Albuquerque. Un ascète hindou ayant prédit la chute de la ville et la garnison de mercenaires ottomans étant dépassée par le nombre, la ville se rend sans combattre, et Albuquerque y entre en triomphe, acclamé par la population hindoue.

Trois mois plus tard, Yusuf Adil Shah arrive avec 60 000 hommes de troupe, force le passage à gué, et bloque les Portugais dans leurs bateaux de mai à août, jusqu'à ce que la fin de la mousson leur permette de reprendre la mer. En novembre, Albuquerque revient avec des forces plus importantes et, après avoir réduit une résistance désespérée, reprend la ville, autorise ses soldats à la piller pendant trois jours, et fait massacrer toute la population musulmane.

Goa est la première implantation portugaise en Asie. Albuquerque l'imagine comme une colonie et une base navale, à la différence des comptoirs fortifiés qui avaient été établis dans certains ports indiens. Il encourage ses hommes à épouser des femmes indigènes, et à s'installer comme fermiers, commerçants ou artisans. Ces hommes deviennent bientôt une caste de privilégiés, et la population eurasienne de Goa augmente considérablement. Albuquerque et ses successeurs respectent les coutumes des trente communautés villageoises de l'île, interdisant seulement le rite de la satî.(selon lequel la veuve doit partager le bûcher avec son dédunt mari).

Goa devient la capitale de tout l'empire portugais en Orient. Les mêmes privilèges civiques que Lisbonne lui sont accordés. Son Sénat ou chambre municipale est en communication directe avec le roi et envoie un représentant spécial pour s'occuper de ses intérêts à la cour. En 1563, le gouverneur propose même de faire de Goa le siège d'un parlement, auquel toutes les parties de l'Orient portugais seraient représentées, mais le roi s'y oppose.

En 1542, saint Francois Xavier mentionne la splendeur architecturale de la ville qui atteint l'apogée de sa prospérité entre 1575 et 1625. Un proverbe portugais disait : « Celui qui a vu Goa n'a pas besoin de voir Lisbonne ».

Des marchandises de tout l'Orient sont disponibles dans le bazar de Goa, telles les perles et le corail de Bahreïn, la porcelaine et la soie de Chine, les drogues et les épices de l'archipel malais.

Siège de la cour du vice-roi, mais aussi place militaire et religieuse importante, la vie sociale de Goa est alors très brillante. Cependant, au cours du xvie siècle, le luxe et l'ostentation de toutes les classes sociales y deviennent outranciers. La quasi-totalité des travaux manuels sont le fait des esclaves et la société goanaise entre en décadence.

Le commerce est graduellement monopolisé par les Jésuites.  En 1683, la ville est sauvée in extremis d'une capture par les Marathes par l'arrivée opportune de l'armée moghole et en 1739, le territoire attaqué par le même ennemi n'est sauvé que par l'arrivée inattendue d'un nouveau vice-roi et de sa flotte. Ce péril était toujours imminent et ce jusqu'en 1759, quand une paix est conclue avec les Marathes. Cette même année, la proposition, discutée depuis 1684, du déplacement du siège du gouvernement vers Panjim devient réalité. Entre 1695 et 1775, la population diminua de 20 000 à 1 600 habitants, et en 1835, Goa n'est plus habitée que par quelques prêtres, moines et nonnes.

En 1943, Goa subit un raid des forces britanniques, dénommé opération Boarding Party. Sa baie abrite alors des navires allemands, internés par le Portugal, pays neutre mais dont le régime de l'Estado Novo est plutôt proche de l'Axe.

Rattachement à l'Inde nouvellement indépendante

La revendication indienne sur Goa éclate en 1954, au moment où les Français rétrocèdent leurs territoires à l'Inde indépendante. Nehru profite de cette dynamique pour tenter de déstabiliser le territoire portugais par des moyens politiques qui évitent l'affrontement militaire. L'opération échoue mais elle met les Portugais en position défensive et, à terme, perdante.

Finalement, après 450 ans de présence portugaise, Goa est envahie par les troupes de Jawaharlal Nehru lors de l'opération Vijay les 18 et  et intégrée dans l'Union indienne.

Après l'annexion par l'Inde, Goa est d'abord soumis à un gouvernement militaire pendant cinq mois ; puis l'ordre civil est restauré et la région devint un territoire assujetti au gouvernement fédéral.

Je comprend maintenant pourquoi Chantal à entendu parler portugais dans la capitale Panaji.

 

Vol Kotchi Goa, court, mais tôt, faut être à l'éroport à 4 h30 du matin. Le spectacle du lever de soleil valait bien ça.

 

L'hôtel, à Candolim beach.

Sympa avec ses petits bungalows.

 

Notre cantine, pas à l'hôtel car trop cher, donc dehors.

 

7€ la grosse! une seule suffit à remplir un estomac.

 

Direction la musique, arrivée : sur la plage 

 

Techno à fond, mais c'est trop tôt et c'est vide

 

 

Côtes de porc énormes 1/3 de gras, 1/3 d'os 1/3 de viande,  on fera avec, super bon avec cette sauce !

 

Heu... pour l'escalier, il faudra m'expliquer.

 

C'est parti pour une grande ballade, 8 km a/r pour acheter 2 clés USB. (nous ne connaissions pas la distance avant...)

Belle villa du style portugais de Goa.

Des lianes et encore des lianes, énormes!

Tractopelle façon Christo à ses débuts.

 

Juste derrière la synagogue peut être!

 

Rond point pas rond mais ovale et décoré.

 

Excursion d'une petite journée en taxi, pour visiter des forts portugais.

 

 

Grosse montée bien éprouvante! 

 

repos mérité.

 

ça monte toujours quelque part dans ces forts, mais après, les vue sont  belles.

 

Un peu d'histoire, en anglais, désolé!

 

Très belles même.

 

Evidemment, l'église qui va avec le fort.

 

Le taximan qui voulait nous faire visiter un temple. C'est fait.

 

L'état de Goa, c'est ça, des plages sur des kilomètres et des kilomètres.

La plus grosse ressource du pays : le tourisme.

 

Fort Aguada, 

 

En fait ce fort est un musée d'art moderne, mais pas en totalité, la restauration de constructions vieilles de plusieurs siècles permet aussi de visiter le passé.

Dans un musée, il m'importe peu de savoir le pourquoi du comment, j'aime ou je n'aime pas. Là, j'ai bien aimé.

Nous voulions visiter, mais pas de sonnette, c'est ça qui cloche...

 

Chantal voulait faire une expérience...ça aussi c'est fait !

 

Un autre fort du même nom, juste à côté, plus imposant mais moins intéressant, l'originalité vient de son phare.

 

Le phare, imposant.  Mais on ne peux pas monter.

 

 

retour le long du fleuve et ...

 

farniente à l'arrivée.

Vache caméléon.

 

Zulu land cottage pour 3 nuits, le seul hôtel qui nous a fait payer les glaçons!!!!

 

et voilà anjuna beach, la plage mythique.

Drôle de position pour un cocotier, au moins tu ne prends pas les noix de coco sur la tête.

Chantal au spectacle de "ces deux là" dans les photos à suivre...

 

"Ces 2 là" sont arrivés pour un bain de pied, partis trop loin au retour de la vague, ils ont été culbuté cul par dessus tête par la vague suivante.

Les vagues ont une force phénoménale ici, une vague de 80cm te fauche et te jette par terre, bien plus dangereuses que celles de Lacanau. Et eux ils ont fait le spectacle pendant 20 mn, ils ont fait rire tout le monde.

Là il va tomber et l'entraîner avec lui.

 

Les hippies, vieille peinture sur un mur de la ville.

 

Au début, c'était ça, histoire sympa qui faisait sourire tout le monde.

 

Les hippies existent encore, enfin... ce qu'il en reste (pas de la plage mais des hippies (humour))

Et voilà la partie de plage qu'ils occupent depuis des années.

Des hommes et des femmes dont je crois qu'on peut dire d'eux "décharnés", mais toujours là sur leur plage, 50 ans plus tard,

de bonne humeur et en pleine forme (peut être le yoga). Les photos (volés) ne rendent pas bien compte, mais ce ne sont pas non plus des bêtes de foire. 

 

A priori, il est avec son fils. J'ai lu que les hippies ont fait beaucoup de gosses dont beaucoup travaillent plusieurs mois dans l'année et rejoignent  les communautés pour quelques semaines, voir plusieurs mois.

 

Cette histoire m'amuse et m'émeut aussi car à l'usine quand j'étais môme (18 ans) un intérimaire baba cool qui bossait à côté de moi repartait là bas et il voulait que je parte avec lui, il m'avait montré quelques photos, j'étais tenté... Mais tu parles: 18 ans, pas majeur, pas de passeport, une copine (qui deviendra la mère de nos enfants), mes potes et ma moto, ajoute à ça un père pas très compréhensif sur ces choses là, du coup, je suis resté!

Là, c'était l'occasion de voir ce que ces jeunes étaient devenus 50 ans après. Voilà je sais! je n'ai rien perdu, au contraire! Mais eux non plus, à priori ils ont l'air heureux.

 

Les couchers de soleil sont une tradition au Kérala, les gens se massent sur les plages pour voir le soleil se coucher.

 

Et après... et bien c'est dîner sur la plage en amoureux.

 

Et maintenant c'est fini pour les plages, un temple sur la route... J'aime bien les temples indiens, ils sont "too kitch" 

 

...et un grand pont qui nous conduit à Panaji, la capitale, dans le vieux quartier portugais de Fontainhas.

A+

Commentaires

Beau voyage.......c est que lorsque que nous étions plus jeunes nous avons eu envie de nous échapper a travers le monde ….mais bien souvent sommes restés sur place…..
jean marc «Dans vingt ans, vous serez plus déçus par les choses que vous n'avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez.»
Mark Twain
Ce n'est pas difficile de voyager, c'est la première frontière qui marque le plus, après on gère et ça roule.

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Toujours à Goa, mais dans Panaji, la capitale.

Et voilà, dernière étape dans l'inde du Sud Ouest, pas la plus palpitante mais néanmoins assez funny: 

I speak english very well now! enfin...presque, encore 6 mois et je parle Charabia (Anglo-Malais, c'est pareil)

Fontainhas, le vieux quartier d'origine portugaise de la capitale Panaji. 

 

Notre halte pour 3 jours, très belle maison, très accueillante, tout l'inverse de sa propriétaire!!

 

Encore plus jolie de nuit, la maison! pas la propriétaire!!

Ballade dans le quartier, pas très grand, pour voir ... des maisons et encore des maisons.

Cet endroit fait penser à Porto. Les couleurs de ces maisons sont exactement celles que l'on voit à Porto.

C'est partit pour la visite.

Dévotions à Saint Sébastien, et elle ne sait pas qui c'est et ça lui importe peu!

 

Le haut peut être Shiva, mais pour des dévotions, ou bien c'est trop haut avec cette chaleur ou il fait trop chaud pour cette hauteur. Bref, nous sommes restés en bas.

 

Pas un temple, pas une chapelle, juste un magasin de robinets, que des robinets...

 

Beaucoup de petites impasses entre les maisons.

 

Si ça c'est la maison de dieu, alors...

 

Celle là elle est à qui? et bien non, pas à Dieu, elle est à Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception. Mais faut pas lui dire.

 

De grandes maisons quand même.

 

Port de pêche sur l'autre rive, c'est loin, trop loin par cette chaleur.

là, c'est "un pont trop loin"

 

Le tribunal, de ... je ne sais plus de quoi, mais encore en activité.

 

Alors lui, il a accompagné mes années de collège, je crois que je les tous lus là bas en cachette des profs. je ne savais pas qu'il habitait si loin ce cher San Antonio avec son copain béru.

 

Joli petit jardin carrelé, il parait qu'il y a une maison couverte de carrelage ici, (en portugais les azulejos) mais nous ne l'avons pas trouvé, et ce n'est pas faute d'avoir marché.

 

La même de nuit.

 

Si les maisons ne nous font plus rêver au bout de la première ballade, les restos eux, nous font saliver, évidemment, c'est indien, rien de portugais (malheureusement) mais nous avons très très bien dîné dans chaque restaurant où nous sommes allés.

 

Et voilà, c'est fini, pour le prochain article, nous allons monter,  mais monter très haut.

A+

Commentaires

jean marc Bonjour Gilbert,
alors j'ai une solution pour vous
Malaysia Airlines
image.png
Merci de penser à nous et à bientôt
jean marc Bonjour à toutes et à tous

Si vous constatez un problème de téléchargement des images (superbes hein?), c'est un problème de serveur qui est du aux modifs faites sur le site, noamment sur la taille des photos qui maintenant tiennent entière sur un 15". Pour les téléphones, prière d'adresser un courrier AR, mais nous ne pouvons rien faire. Nous c'est d'abord Ivan qui dispose et moi qui propose, mais ausi qui remplit le blog et qui est content d'un petit commaentaire de temps en temps.

11h10 chez vous et 18h10à chez nous.

Bonne fin de journée et à bientôt.

Chantal et Jean Marc
Gilbert et Régine Merci pour les belles photos, vous nous faites voyager à travers votre périple. Seul inconvénient
on ne peut pas apprécier les restau...

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