29 octobre 2018 la basilique Ste Sophie et la grande mosquée
Et voilà la frontière turque, pas de problème particulier, ça risque de ne pas durer.
Un bivouac sympa juste au pied de ste Sophie, merci Xavier
Donc la grande mosquée, plus connue sous le nom de mosquée bleue
Voile et mini jupe...
C'est beau, mais encore en travaux...
La basilique Sainte-Sophie est une grande basilique chrétienne de Constantinople construite dans un premier temps au IVᵉ siècle, puis reconstruite bien plus grande au VIᵉ siècle. Transformée ensuite en Mosquée, Sainte-Sophie, mosquée ou église, n’est plus un lieu de culte depuis 1934, année où elle a été classée comme musée. Erdogan parle de la récupérer en tant que Mosquée
Elle aussi en travaux
C'est une construction absolument magnifique.
La Citerne Basilique, 336 colonnes de marbre sur 9 800 mètres carré Une gigantesque citerne souterraine de Constantinople, la capitale de l'Empire byzantin, dont elle est l'un des monuments les plus spectaculaires encore visibles aujourd'hui à Istanbul
31 octobre 2018 le palais Tokapi, les maisons en bois
Le palais de Topkapı est la résidence urbaine, principale et officielle, du sultan ottoman pendant 5 siècles. Le palais est construit sur l’emplacement de l’acropole de l’antique Byzance.
A droite, les cuisines
Vu la taille des gamelles proprtionnelles à celle des cuisines, personne ne devait mourrir de faim!
Avec une vue magnifique sur le Bosphore
Le quartier des maisons en bois
souvent jolies
Mais parfois...
5 novembre sur le bosphore
L'entrée du tunnel sous le Bosphore, qui a été un chantier colossal
Petite ballade sur dans le détroit du Bosphore
de très jolies maisons
et de non moins beaux palais
Le pont qui traverse le bosphore.
7 novembre, Istanbul suite et fin
Pas vraiment un grand intérêt pour une viste de la rive asiatique, à moins que nous ayons loupé quelque chose, mais c'est un remake de grandes surfaces que nous avons trouvé dans toutes les grandes villes.
Sauf cette rue originale en pente pas douce du tout plutôt en pente très rude.
Une autre vue du bas.
Les baklavas, trop mmmm... pas très light mais quand on aime!
et nos fournisseurs du quotidien, à 2km du parking, cure de poisson.
Finalement, la turquie à de quoi séduire.
Même de très bonnes huitres, et ici on goûte avant d'acheter.
Pas d'entorse aux us et coutumes du pays, un petit raki en apéro
Et c'est fini Istambul, le voyage reprend. Nous avons bien aimé.
8 novembre, Ayvalik petite ville alanguie
Ayvalik, rien à dire sur le bivouac face à la mer,
A trois enjambées du resto,
Avec une colline en face à gravir pour digérer
Bonne digestion et belle vue, le chien du resto nous a suivi jusqu'en haut, ils sont trop sympa les chiens turcs. Je vous en reparlerais plus tard.
Au loin les iles grecques
Et la vieille ville d'ayvalik, tout un programme!
Il y a comme une impression de...
d'indolence,
d'un temps qui ne passe pas, ou alors pas vite.
Même ses ronflements n'indisposent pas les joueurs
Lui, je ne suis pas sur qu'il sache encore ce qu'il écrase avec son pavé
Les fruits et légumes sont bien meilleurs² ici qu'à Marrakech
Même l'arbre, il n'en peut plus de ces journées qui n'en finissent pas
Un dernier apéro sur la mer de Marmara
Ayvalik, petite ville très très reposante après la folie Stambouliote! (de Istambul)
9 novembre, à la découverte d'Ephése
Arrivée le soir à Kusadasi, nous dormons dans un camping fermé, très tranquille du coup.
Pour visiter les ruines de l'ancienne ville romaine d'Ephèse.
La ville fut fondée par les Grecs, mais ce sont les romains qui vont faire d'Éphèse l'une des villes les plus prospères de l'empire.
C'est Auguste qui la proclama capitale de la province d'Asie, 200 000 habitants y vivent de l'agriculture et du commerce, son port est une halte pour des embarcations venant d'Europe, d'Asie et d'Afrique.
C'est une ville cosmopolite et animée jusqu'en 262 date de la première invasion des Goths.
Rien à dire, c'est grandiose!
Le monument le plus connu d'Ephèse, la bibliothèque.
Superbe site, c'était un grand détour, mais nous ne regrettons rien
A suivre, direction Pamukkale.
10 novembre le site de Pamukkale
Voici la montagne de tuf de pamukkale qui en turc signifierait chateau de coton? je veux bien, parce que pour moi, le turc...
Ces grandes vasques sont créées par l'écoulement des sources d'eau chaude. (un peu canalisées aussi)
Et c'est aussi le site d'une ville thermale fondée par les grecques puis devenue romaine.Hiérapolis. Station thermale créée vers la fin du IIᵉ siècle av. J.-C. Située au sommet de la colline de Pamukkale elle est très connue pour ses sources chaudes et ses concrétions calcaires
Des fois, on s'inquiète de l'état dans lequel nous allons laisser la planète à nos gosses, mais quand on voit ce que les romains nous ont laissé, pas de quoi s'affoler!
Les champs élysées pourraient resssembler à ça après l'acte MMMMCLX des GJ
Vu la taille des amphores (plus d'un mètre de diamètre), ils devaient s'en donner à coeur joie avec le vin turc ces romains, pas étonnant qu'ils soient devenus un peuple décadent.
Et tout est scupté en marbre. Il y en a beaucoup en turquie, ils éventrent des montagnes entières pour aller le chercher
Et maitenant, on roule, un bon bout de chemin pour atteindre la cappadoce.
Le 14 novembre, nous arrivons en Cappadoce
Nous voici arrivé à Goreme, le site phare de la Cappadoce.
Un peu d'histoire, une source d'information aussi parce que nous nous sommes aussi posés des questions sur cette région hors du commun :
Situés sur le plateau central d’Anatolie, dans un paysage volcanique sculpté par l’érosion qui a formé une succession de crêtes montagneuses, de vallées et de pics connus sous le nom de « cheminées de fées » ou hoodoos.
La densité de ses cellules, églises, villages troglodytiques et cités souterraines creusés au cœur de la roche en fait l’un des plus grands et des plus saisissants ensembles rupestres au monde. Fascinante d’un point de vue géologique et ethnologique, l’incomparable beauté du décor des sanctuaires chrétiens fait aussi de la Cappadoce un des meilleurs exemples de l’art byzantin de la période post-iconoclaste.
Les premiers signes de l’activité monastique en Cappadoce remontent au IVe siècle, lorsque de petites communautés anachorètes, suivant les enseignements de Basile le Grand, évêque de Kayseri, ont commencé à occuper des cellules creusées dans la roche. Plus tard, afin de résister aux invasions arabes, les communautés ont commencé à se regrouper dans des villages troglodytiques ou des cités souterraines telles que Kaymakli ou Derinkuyu qui leur servaient de refuges.
Le monachisme était déjà bien établi en Cappadoce à la période iconoclaste (725-842) comme l’illustre la décoration de nombreux sanctuaires qui n’arboraient qu’un minimum de symboles (le plus souvent des croix sculptées ou peintes à la détrempe). Cependant, après 842, de nombreuses églises rupestres en Cappadoce ont été creusées et richement décorées de peintures figuratives aux couleurs vives.
Voilà, tout est dit, ou presque...
La ville et ses environs sont de vrais gruyères, toutes ces roches ont été creusées à la main.
Ici ce sont des hotels, énormément d'hôtels, il y en a partout!
et pour une somme loin d'être modique, tu dors à la cave. Les aérations des caves sont bien visibles.
Ca montait dur, un petit coup avant de redescendre.
beaucoup de ces rochers étaient des pigeonniers.
Maintenant dans ces rochers, ils ont trouvé une nouvelle variété de pigeons à plumer et c'est bien plus rentables.
Musée en plein air de Goreme. très fréquenté par des "hordes" d'asiatiques comme partout.
Ces "montagnes" étaient de vrais habitats collectifs,
À la suite des éruptions des volcans Erciyes dağı, Hasan dağ et Göllü dağ entre le Miocène supérieur et le Pliocène, la lave forma des roches tendres sur la Cappadoce, sur une surface de 20 000 km2Cette roche s'éroda et s'érode toujours de manière assez rapide, mais moins fortement là où des rochers plus durs la protégeaient, formant les actuelles cheminées de fées.
La population tira parti du fait que la roche tendre pouvait facilement être creusée pour y loger des églises, des monastères ou des habitations. Ces sanctuaires chrétiens contiennent donc maintes œuvres de l'art byzantin de la période post-iconoclaste, en particulier de nombreuses fresques.
Au ive siècle, de petites communautés anachorètes commencèrent à se former dans la région, sous l'impulsion de Saint Basile de Césarée. Elles creusèrent leurs cellules dans la roche. Durant la période iconoclaste (725-842) la décoration des sanctuaires resta minimale, se limitant à quelques symboles, comme la croix. Après cette période, et jusqu'au xiiie siècle inclusivement, la plupart des églises furent modifiées et de nouvelles furent réalisées, désormais richement décorées de fresques multicolores. L'essor du site ne fut donc nullement affecté par la conquête de la région par les Turcs Seldjoukides en 1071. Ce n'est qu'au xviiie siècle que les derniers ermitages troglodytiques furent complètement abandonnés.
les fours
le réfectoire, taillé dans la pierre
L'église, il en manque quelques morceaux.
Tout l'art byzantin en une photo!
Une autre église, toute seule, perdue mais pas loin du musée :Totali kilise
quelques km plus loin, la nature en pleins fantasmes
les cheminées de fées
Ville un peu plus loin, semi troglodytes, mais pas possible en camion et avec 2° plus un vent de ouf, pas possible en moto non plus.
Et puis de toutes façons on se barre! Il neige demain,un peu (beaucoup) frustrés de n'avoir passé que deux journées à voir tout ça trop vite parce que trop froid et mauvaise prévisions pour la suite de notre trajet.
Alors direction Antalya pour hiverner le camion au chaud et rentrer en France. tout ça dû au retard pris au début de notre voyage, (nous devrions être au sud de l'Iran). Pas grave tout vient à point pour qui sait attendre.
Route vers Antalya, on ne voit pas bien sur la photo, mais sur le sommet, il y a déjà de la neige.
Courage, fuyons!
23 novembre 2018 arrivée à Antalya
Pas terrible pour l'arrivée, stationnés le long de la plage, belle vue mais difficile de s'étaler, ça va s'arranger quand un promeneur turco belge va nous indiquer un super parking
Le temps s'arrange, dans le bon sens! Mais déjà la neige sur les montagnes aux alentours et pourtant il fait 25° au bord de l'eau
Voici le parking des "originaux", ici la maison de Umut et de Ender, côté pile. Ils vivent à l'année sur ce parking, le ski à 1 heure de voiture, leur résidence secondaire au bord d'un lac à 1 heure aussi.
Ils ont une vie très heureuse.
et ici côté face, Chantal à bien sympathisé avec Umut et réciproquement, ils nous proposent de surveiller le camion pendant notre voyage en France.
Quel bonheur!
un bus aménagé, avec véranda devant, ça ressemble bien au bus de notre ami Arnaud pour ses vieux jours.
Pas trop la pêche, trop de mouvement en trop peu de temps, il faut prendre des décisions pas prévues, ça bouscule!
Allez, c'est décidé on rentre en France, à bientôt vers février / mars
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