Trip In Truck

retour à New Delhi, en mars 2022

Article écrit à Cochin (Kérala) le 25 janvier 2023

Bonjour et meilleurs voeux à toutes et à tous.

Une grande partie de ce que j'avais pressenti pour l'après covid dans mon commentaire précédent (presque 3 ans déjà) se réalise.

Le voyage devient difficile, les frontières terrestres ont du mal à se rouvrir, les obtentions de visas sont de plus en plus compliquées, et la grogne monte dans beaucoup de pays que ce soit du côté des gouvernements ou des peuples, quand ce n'est pas la guerre qui frappe aux portes Et les libertés se rétrcissent partout, encore hier, je lisais que le gouvernement algérien avait dissous en catimini la ligue des droits de l'homme algérienne.

Rien que pour nous, qui ne sommes pas grand chose à l'échelle de la planète, pour partir d'Inde à ce jour, il n'y a plus de possibilité terrestres : sortie par l'Est impossible du fait du putsch militaire en Birmanie le pays est fermé,  frontières chinoises fermées, donc sortie par le Nord et le Népal impossible, et pour l'Ouest, le Pakistan est ouvert, mais il n'y a pas d'autres sorties que l'Iran et je ne crois pas que nous mettrons nos pieds (ou nos roues) là  bas en ce moment. Donc ce sera le bateau pour un shipping vers la Malaisie... gros trou dans le budget.

Le camion est toujours en Inde depuis mars 2019, et ce nouveau "voyage" ne sert qu'à régulariser la situation du camion qui à dépassé le délai d'importation temporaire qui est de 6 mois ici. 

Nous mettrons presque 2 mois à leur faire comprendre (aux services des douanes de New Delhi) que si le camion est toujours en Inde, c'est parce que c'est eux ont fermés les frontières, au début des discussions ça partait très mal, il voulaient nous confisquer le camion... Après avoir fait appel à un traducteur agréé (les indiens parlent souvent un anglais incompréhensible à une vitesse stratosphérique, et le vocabulaire administratif n'est pas notre truc) le ton s'est calmé et ils nous ont rendu nos papiers (qui eux avaient été confisqués) et ils nous ont viré en nous disant que c'était aux douanes d'Amritsar (là où est garé le camion) de règler le problème. Plus d'un mois de perdu pour rien.

Tout ça se passe en mars 2022

les photos qui suivent sont des scènes de rues, nous n'avons rien visité pour cause de moral au fond des baskets.

Embouteillage de tuk-tuk, pour traverser il faut escalader ou passer au travers!

heureusement, il y a toujours de quoi se désaltérer.

Porte bouteille original

Quand même une histoire rigolote, mais qui nous à foutu une trouille bleue d'abord.

Invasion de singe dans la rue, nous de notre chambre nous ne voyons rien, ils passent par les toits, sauf celui là qui passait par les câbles électriques qui sont au niveau du 1er étage. Et cet enfoiré, il s'est présenté à la fenêtre moitié dedans et moitié dehors, Chantal à hurlé et moi j'ai poussé un rugissement de ouf, il à montré les dents ou plutôt les crocs et s'est enfuit, toujours par les câbles en volant au passage des paquets de chips chez l'épicier en face.                     Ils font peur ces bestiaux, ils ont des crocs de 3 cm et quand je dis invasion, ils sont une bonne centaine et il y en à partout

petit café d'expatriés, ambiance sympa

La fête des couleurs,

les photos ne sont pas terribles, mais hors de question de sortir pour me faire barbouiller

le gros câble par lequel le singe est arrivé dans la chambre.

Et voilà Delhi, nous y retournerons peut être un jour en touristes mais là, ce n'était pas le moment

Commentaires

les Maldives, histoire de visas

Article écrit le 29 janvier 2023 à Marari beach au Kerala sur un sujet d'avril 2022

Avril 2022.

Départ aux Maldives! pour y faire quoi ? 

Nous sommes submergés par trop de problèmes! remise en état du camion, les douanes qui ne nous lâchent pas, et nous réciproquement, car il nous faut régler un autre  problème, qui est existentiel : sortir ce camion de l'Inde ou obtenir une dérogation.

 Heureusement que des voyageurs, Julie et Johan nous rappellent que le visa indien est valable un mois, nous avions oublié...

Pour le renouveler, il serait trop facile de le prolonger en Inde, et bien NON !Il faut sortir du territoire. Alors, pas au Pakistan qui est 40 km de chez nous, mais dont la frontière est fermée.

En fait, en cette période de fin covid, toutes les frontières terrestres de l'Inde sont fermées pour l'entrée des touristes, il ne reste que l'avion! et le pays le plus près, c'est la république des Maldives….

Destination de rêve pour certains, mais pas trop pour nous, les circonstances ne s'y prêtent pas.     Donc, c'est reparti, visas, billets d'avions, transfert en bateau sur une île de rêve… et alors là,                                             survient le cauchemar du ramadan!                                                             Et personne ne nous avait rappelés que les Maldives étaient un pays musulman.

Plus aucune activité sur l'île, tout est fermé, boutiques, ballades en bateau, snorkelling, etc.

RIEN, il n'y avait RIEN à faire sur cette île, même le tenancier qui nous oblige le petit déjeuner à partir de 10 heures du matin, il à cédé après une bonne engueulade. Il en faut beaucoup plus que ça pour retenir une femme affamé au saut du lit!!

Bref, les Maldives ne sont pas forcément un bon spot, et surtout pas à la période où nous y sommes allés, plutôt "obligés" d'y aller, mer trop chaude, soleil et sable brûlant, ramadan, plage pour touristes minuscule et entourée de brises vues tout au bout de l'île etc etc.                            C'était trop de tout.

Et pourtant, c'est beau à voir!

Et non, pas toujours très propre.

A la nage, même pour une tite bierotte, ça fait loin...

Nous vous proposons un coucher de soleil (c'est le seul spectacle ici), une photo prise toutes les 2 ou 3 minutes.

Même ça, chaque soir, ça lasse!

Il restera quand même le souvenir inoubliable d'une raie manta d'au moins 2 mètres d'envergure

vue du bateau au départ de l'île dont nous avons oublié le nom.

Retour en Inde, aéroport de malé, petit garçon avec un gps pour que son père ne se perde pas dans l'aéroport ?

Belle architecture de poteau!

Scènes de rues à Amritsar, (là où est le camion qui pourrit depuis 24 mois) Et là aussi nous recommençons à batailler avec les douanes. Mais le personnel y est quand même bien plus agréable qu'à Delhi, notamment la femme "Super Intendante" qui s'occupe de notre dossier.

Heureusement qu'il y a les câbles pour retenir le poteau!

Entre marchés et douanes, des réparations qui n'en finissent pas, ici c'est la pompe à eau grippée, toujours un peu déficiente à ce jour... mais quand même débloquée.

Visite chez un carrossier suceptible de refaire un pare chocs avant pour le camion.

Il dort et son ouvrier ne veut pas le réveiller.  (Ca m'aurait bien arrangé moi aussi de pouvoir dormir au garage après des nuits difficiles....) Tant pis pour le pare chocs, j'arriverai bien à me débrouiller sans lui!

Et voilà un beau sari traditionnel, ça fait de la couleur dans toutes ces rues grises.

Encore des couleurs avec tous ces saris!

Si tu n'as pas de taxi ni de tuk tuk en vue, tu attends un gars comme ça, et pas de pitié car c'est comme ça qu'il gagne sa vie, surement pas terrible mais au moins il mange. Nous revenons du marché souvent avec ce type de véhicule, nous lui donnons bien plus que ce qu'il demande, il est très content.

Florilège des animaux au lever du soleil.

Photos prises de très loin, d'où la qualité... lui, c'est le dessous de ses ailes qui est magnifique, mais impossible à photographier.

il court, grimpe et descend des arbres à une vitesse stupéfiante. mais très peureux.

Et celui là, c'est le king-fisher, emblême de la bière nationale en Inde.

Et voilà, retour en France. Aéroport, entrée n°5, bien gardée par les militaires derrière leur blindage.

Nous aurons quand même eu gain de cause. Le camion peut rester en Inde jusqu'au 31 janvier 2023... mais pas nous, il faudra attendre un assouplissement des règles régissant les visas car nous n'allons pas sortir du pays chaque mois.

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