L' Iran

1 er juin, arrivée en Iran et début des galères...

Encore un contact malheureux avec les douaniers Azerbaïdjanais. Il y a des mots pour qualifier une telle attitude! Ils donnent vraiment l'impression que nous les dérangeons et nous le font bien savoir. Avec une bêtise crasse doublée d'une nonchalance de j'en foutre teinté d'un petit sourire narquois qui montre bien qui est le chef.

Pour faire bref, le sketch a duré 3h1/2 et nous avons dû arpenter les 500 mètres de la douane au moins 10 fois, à pied, en camion et même en moto alors qu'elle n'était pas déclarée comme véhicule roulant sur le passeport à l'arrivée. Du coup, le crétin se retrouve avec un véhicule qui sort du pays alors qu'il n'y est même pas entré... Comme le coup de tampon sur le passeport que le même "à oublié" de donner à son collègue tamponneur, ce qui m'aurait fait refaire 1 km à pied pour revenir aux bureaux si je n'avais pas vérifié. Le coup de tampon à bien duré 1/4 d'heure le temps qu'il apprenne mon passeport par cœur (mais il ne sait ni lire ni parler le français pas plus que l'anglais d'ailleurs), qu'il me rappelle ensuite pour une photo, mais qu'en même temps il continue à tamponner des documents pour les routiers en faisant celui qui ne me voit pas.

Bref, de vraies têtes de...à claques. 

A peine mieux chez les Iraniens, mais 1heure 1/2 quand même! Pourtant, tout était en règle, les visas, les passeports, les CPD camion et moto, (CPD = carnet de passage en douane pour lequel nous avons laissé une caution (un bras) que nous récupérerons à la fin de notre voyage si ces carnets sont bien tamponnés entrée et sortie dans tous les pays traversés), Ils ne nous ont demandé ni le permis international, ni les attestations d'assurances véhicules, ni les certificats de vaccinations ni l'assurance rapatriement. Nous avions pourtant la totale. Par contre, visite de 8 bureaux consécutifs pour faire tamponner les CPD...

Nous avons eu droit à la fouille du camion, le douanier s'est très vite énervé car il s'est laissé tomber la porte de coffre du groupe électrogène sur la main (il n'avait pas y toucher non plus) et ensuite je lui ai coincé le doigt dans un coffre (fallait pas qu'il mettre son doigt là non plus). Il a donc été... très pénible jusqu'au moment ou je me suis rappelé que j'avais des tubes de pommade en rab, un en cadeau et hop! Fouille terminée.

Nous terminons avec le facilitateur de passage en douane qui voulait nous faire payer 100$ de "signature de CPD" ce qui est gratuit! Ça s'est soldé à 30$ pour le service et avec une bonne engueulade!

Paysage du Viet-Nam? Non, ce sont les rizières du nord-est de l'Iran et ses petites montagnes très boisées, pas du tout ce que nous imaginions de ce pays. Il y en a sur des dizaines et des dizaines de km.

Un joli bivouac au nord de la mer Caspienne.

 

C'était trop beau pour que ça dure, les Iraniens sont des fous furieux au volant, aucun code de la route à part les feux rouges. Et ce qui devait arriver est arrivé. Un  malade à voulu doubler à droite, mais il pensait surement avoir la puissance d'une Ferrari, sauf qu'il n'avait pas vu la voiture en stationnement devant lui, alors il a bien essayé de me faire peur pour m'obliger à le laisser passer, sauf que dans l'angle mort, je n'ai su qu'il était là que quand j'ai entendu chantal hurler et que mes écrous de roue avant lui ont déchiqueté sa porte et son aile arrière. Tout son arrière gauche est broyé, les glaces de porte ont explosé, un vrai carnage. Il hurlait dans la voiture, il a dû avoir la trouille de sa vie.

3 heures à attendre la police, 1 heure au commissariat (climatisé) avant que l'officier ne se déplace pour le constat. C'est lui le juge, il délibère avec ses adjoints et presque 1 heure plus tard, le verdict tombe: aucune responsabilité Monsieur et hop! il retourne à sa sieste.

P'tite consolation, 3 € les 60 litres de gasoil, cool, mais il ne veut pas m'en donner plus. et je fais quoi avec 60 litres et 250 km de montagne à faire!!!! 

En fait, ici les routiers ont une carte de gasoil qui se glisse dans la fente en bas à droite de la photo. Ils ont un quota pour rouler et si ils dépassent ce quota le prix augmente. Ceci pour éviter la revente sauvage dans les pays voisins. Et nous, nous sommes à la bonne volonté des chauffeurs pour qu'ils nous prête leur cartes. Là, c'était une fois 20 litres et la deuxième fois 40. Alors remplir le réservoir, à cette vitesse ça peut prendre des heures. Je sais qu'il m'en reste un peu dans le gros réservoir, je pourrai transvaser si besoin est. Donc, en route pour Qazvin.

Arrivée galère à Qazvin, jauge sur la réserve. Nous trouvons un coin pour dormir, pas génial, mais ça ira, sauf que au milieu du repas les militaires arrivent et nous virent! Nous partons 1 km plus loin, là c'est la police et les bidasses qui nous virent et nous emènent nous garer à 3 km, nous étions entre 2 casernes. L'Iran commence à nous courrir sur le haricot.  Nous décidons d'une excursion en montagne, mais la route ne m'inspire pas, donc ce sera en taxi qui ne m'inspire pas plus!

Nous apprendrons que Qazvin est un grand carrefour des anciennes routes de la soie. d'ou les statues en bas de la ... construction.

Pause thé avec ma chère et tendre déguisée en Iranienne! Je n'ose pas rire parce qu'à priori le sujet fâche.

Et des montagnes, un col à 1700m, une route toute petite pleine de lacets mais des beaux paysages. Très très content d'avoir choisi le taxi (13€ les 280km) pour faire le voyage quand j'ai vu la route, ces épingles que nous aurions dû prendre en 2 fois tellement c'est serré et étroit. 

Et ça recommence, la guimbarde du taxi rend l'âme, en plein au milieu de rien! Quelle galère ce pays. Et enfin, nous rencontrons un Iranien, fidèle à la réputation de gentillesse et de serviabilité que tout le monde leur prête. Il arrête son gros 4x4, nous propose de monter au chateau car il y va lui aussi, et si nous le désirons de nous ramener en ville... ça paraît trop beau pour être vrai, il est caché où le truc qui va coincer? Et bien nulle part! Il a même négocié avec le taxi pour que nous n'ayons à payer que la moitié de la course.

Evidemment, continuité des galères, 3h30 de route pour apprendre que le château est fermé en l'honneur de l'anniversaire de la mort de khomeiny. Il reste juste à faire demi tour, génial!

Alamut est le nom d’une vallée du massif de l'Albourz au sud de la mer Caspienne, près de la ville de Qazvin, à 100 kilomètres Téhéran, dans le nord-ouest de l'Iran.  La forteresse d’Alamut (lien très intéressant), souvent appelée château des Haschichins, réputée inexpugnable, se dresse, enfin ce qu'il en reste! à une altitude de 2 100 mètres au-dessus du village actuellement nommé Gâzor Khân. Cette forteresse construite vers 840 est complètement en ruines, surtout depuis le tremblement de terre de 2004. Il y a encore 23 autres forteresses en pire état dans la région.

En bref, la légende des Haschichins date de l'époque des croisades, c'était paraît il une secte secrète de tueurs à gages, qui bourrés de haschich, étaient prêt à accomplir n'importe quel meurtre sans craindre pour leurs vies, dans l'espoir d'accéder au paradis. Le mot assassins seraient tiré de leur nom.

Je vous invite à lire un très bon bouquin qui traite du sujet: "Les croisades vues par les arabes" de Amin Maalouf, écrivain Franco-Libanais et académicien. Auteur du best seller "Léon l'Africain" et de "les identités meurtrières" en cours de lecture.

Perché en haut de la falaise, Inattaquable! Enfin si, mais très difficilement, J'ai lu quelque part qu'il avait fallu à gengis khan et ses mongols un siège de 17 ans pour en venir à bout.

Les photos suivantes sont celles de wikipédia... pas assez d'argent pour l'hélico.

Ruines de la forteresse d'Alamut.

 

Échafaudages mis en place par l'Iran's Cultural Heritage Organization en vue de la restauration d'une partie de la citadelle.

Pour nous consoler, petit détour par le petit lac de Ovan, lieu très prisé par les iraniens qui cherchent la fraîcheur.

Et retour par la même route.

L'iranienne dans toute sa splendeur, sans foulard et la cigarette en public et ça la fait rire.

Sadeq, notre bienfaiteur, qui à fait que notre journée mal barrée s'est d'un seul coup transformée en balade inoubliable. Ce sera lui qui nous prendra en charge après que la caisse à savon du taxi nous aura laissé tomber.

Retour vers Qazvin, tout en bas dans la brume.

Encore Sadeq qui nous promènera dans le bazar, qui ressemble en plus petit au grand bazar Kapalı-çarşı d'Istambul.

Toujours grâce à Sadeq qui à battu le rappel de ses amis pour nous rendre service, nous obtiendrons ce matin 420 litres de gasoil. Le prix malheureusement : 2,5 millions RLs. Et en € ? Vous voulez vraiment savoir ? attention, ça va vous énerver...  : 17€.

Rien de tel qu'une bonne grasse matinée dans un lit confortable pour être en forme!

Et enfin nous arrivons à Téhéran. Et très facilement car c'est pendant les 4 jours de congés pour la mort de l'ayatollah, et tous les Iraniens sont partis dans le nord chercher un peu de fraîcheur. Du coup la ville est vide.

La vie est quand même devenu plus facile depuis notre rencontre avec Sadeq.

Encore merci l'ami.

 

Commentaires

Virginie Hey coucou
Ba dis donc une sacrée galère... je t’imagine 30 sec dans le camion quand le douanier fait la fouille.... je te vois bouillir à 10 000 km... et bien fait pour lui si il s’est fait mal avec la plaque du groupe et que tu lui aies coincée doigt....
En tout cas, vous en prenez plein la vue, faites de belles rencontres... c’est chouette..
Qui écrit tout les commentaires avec les photos ? C’est pas toi ça c’est Chantal ?
Gros gros bisous à vous 2
Pascal Coucou
Super récit merci bonne continuation ont attends la suite à bientôt bisous Françoise et pascal

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jeudi 6 juin, arrivée à téhéran

Un peu de retard du fait d'un bug dans le blog. Ivan à résolu le problème avec son professionnalisme habituel.

Le palais du Golestan, le palais du jardin des fleurs en persan.

Au cœur du centre historique de Téhéran, Ce palais, entouré de murs, est l’un des plus anciens ensembles de Téhéran. Il est construit autour d’un jardin composé de bassins et de zones plantées. Il fut construit à l’origine par la dynastie safavide dans la ville historique fortifiée.

L’ensemble palatial fut choisi comme résidence royale et siège du pouvoir par la famille dirigeante kadjare. L’ensemble du palais du Golestan est actuellement

composé de huit structures palatiales importantes, entourant les jardins et principalement utilisées comme musées.

L’ensemble apporte un témoignage unique des réalisations artistiques et architecturales de la période kadjare, y compris l’introduction de motifs et de styles européens dans les arts perses. Il sera utilisé comme base du gouvernement des souverains kadjars mais servait aussi d’enceinte de loisirs et de centre de production artistique au xixe siècle. Grâce à cette dernière activité, il deviendra le centre des arts et de l’architecture kadjars.

Le palais du Golestan est un exemple éloquent des arts et de l’architecture d’une période importante en Perse à travers tout le xixe siècle

Le rôle influent des valeurs artistiques et architecturales de l’ancienne Perse ainsi que les impacts contemporains de l’Occident sur les arts et l’architecture furent intégrés en un nouveau type d’art et d’architecture. (Merci wikipédia)

À l'extrémité droite du bâtiment se trouvent les restes des appartements privés de Karim Khan Zand, le régent de Chiraz, construits vers 1760 et en grande partie détruits ou restaurés au xixe siècle par Nassereddine Chah : le Khalvat-e Karimkhani.

C'est une des plus anciennes parties encore existantes du palais. Il n'en reste qu'une salle à coupoles ouverte sur l'extérieur, qui abrite un bassin, un trône de marbre et la pierre tombale de Nassereddine surmontée d'un gisant de marbre.

 

Une des salles du musée, où nous retrouvons Venise, 

 

Napoléon III,

Et Napoléon Bonaparte. Empereur et Roi! c'est écrit sur la médaille... 

La Salle du trône de marbre est tapissée de miroirs, de vitraux et de peintures. Le trône, constitué par une plateforme soutenue par des anges, des démons et des colonnes torsadées, a été sculpté en 1806 sous Fath Ali Chah Qadjar. Le premier souverain PahlaviReza Khan s'y fit couronner en 1925.

Le palais et ses jardins.

la Salle des miroirs est inspirée de la galerie des glaces de Versailles. Le dernier Shah d'Iran s'y fit couronner en 1967. (pour pascal)L'histoire ne dit pas si le Shah à souri...

Une mosquée anonyme dans une rue du même nom...pffffffff Il fait vraiment très chaud aujourd'hui: 37° et chaleur humide.  En plus ça devrait durer. Dur le métier de touriste des jours comme ça.

Une bonne heure de marche pour trouver un jardin rafraichissant qui est complètement bétonné aujourd'hui. 

Nous aurons quand même trouvé par hasard l'arbre le plus vieux de Téhéran. 1000 et quelques ans! C'est écrit sur le panneau en anglais. Il n'est pas en trop bon état le pépère.

 

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vendredi 7 juin, ballade dans Téhéran

Érigée en 1971 en commémoration du 2500ème anniversaire de l'empire perse , cette construction en forme de "Y" inversé fut nommée Tour Shahyad à l'époque du dernier Shah puis renommée Azadi mot persan pour Liberté après la révolution iranienne en 1979.

On ne croirait pas, à voir les femmes dans les rues, que les responsables Iraniens connaissent ce mot. Liberté, mais de quoi? Et pour qui?

La tour abrite des expositions, aujourd'hui, ce sera des poupées (encore) et des marionnettes.

Un étage plus haut, belle vue sur la tour Borj-e Milad qui est la plus haute du pays et la sixième plus haute tour de télécommunication du monde, atteignant 435 mètres à son sommet… Et  tout ça pour bloquer les réseaux sociaux.

Dur de quitter le confort de la clim!

Mausolée de Khomeiny. Pour la visite il faut encore ajouter une couche par-dessus le déguisement de Chantal qui refuse car elle pense et à juste titre qu'elle à fait l'effort. Donc refus de se bâcher de la tête aux pieds et pas de visite. Et ce sera comme ça à chaque fois. La discrimination des genres n'est pas mon credo non plus.

Encore un mausolée, celui de l'Iman Zadeh Saleh.  bâche requise donc pas de visite non plus.

Juste à côté, un petit bazar.

Du miel, en veux tu en voilà, plein de  couleurs et de textures différentes, on ne rencontre plus de boutiques comme ça dans nos pays, nous serions même plutôt dans un contexte d'éradication des abeilles.

Des dattes à gogo!

Du persil en gros tout haché, nature ou à l'ail, et ce dernier il arrache! J'ai gouté et j'ai eu le goût dans la bouche pendant 2 heures. Super agréable!!!

Poussins vivants et colorés, il me semble d'avoir déjà vu ça…mais où?

Nous arriverons au restaurant L'Entrecôte à 15h55 pour une fermeture à 16 h, il aura fallu avouer notre franchouillardise pour pouvoir déjeuner. Service impeccable, Edith Piaf en fond sonore, le must.

Et donc une entrecôte façon café de Paris comme j'aime, bleue et fondante.

Pour la petite histoire, Le beurre Café de Paris a été popularisé dans les années 1940, par la brasserie Café de Paris, au 26, rue du Mont-Blanc à Genève, alors tenu par Arthur-François (Freddy) Dumont, dont l'entrecôte Café de Paris reste la spécialité.

Visite intéressée  au marché de nuit.

Pour Chantal, il pourrait s'agir d'un traiteur pour mariage vegan…

Et les essayages de déguisements musulmans commencent.

Un peu, beaucoup comme la place Djema El Fna à Marrakech.

 

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Daniel Oh, Chantal je vois que tu es prête pour un retour à Marrakech avec un costume qui ne déparera pas 😂😂😂😂😂

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8 juin, au programme bazar et un petit 4000 pour la forme

Et c'est partit pour la visite du grand bazar, en fait de bazar, c'est plutôt un immense labyrinthe, nous nous sommes perdus, retrouvés, perdus de nouveau et comme ça fait 5 km de long (parait il) sur je ne sais combien de large, nous avons fini par abandonner au bout de 3h de marche dont une à essayer de sortir du secteur lingerie....

C'est plus propre que les souks de Marrakech, mais ils ne vendent pas que des trucs typiques, il y a de tout, c'est un immense marché, et les commerçants sont groupés par corporation. C'est toujours comme ça dans les pays arabes ou arabisants, du moins ceux que nous connaissons.

Et évidemment une mosquée.

Le souk des bijoux.

Tapis persans, tous fait main, travail remarquable et certains de dimensions impressionnantes, le plus grand que nous ayons vu faisait 7 mètres de long par 4 de large. Photos faites à la va vite car ça ne plaisait pas aux vendeurs.

Je crois que chaque peuple à son idole terrassant le dragon.

Et enfin, nous arrivons au mont Totchâl 3961 mètres d'altitude et là, et bien il fait frais! Quel bonheur.

Superbe panorama! Il y a encore de la neige à quelques dizaines de mètres au-dessus.

Pas trop essouflés par la montée!

Les cabines sont vétustes, les passages de pylônes très bruyants, le boitier de commande ouvert n'augure rien de bon! Mais le spectacle valait la peine.

 

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9 juin, musée des arts islamiques et d'archéologie de Téhéran

Musée national de Téhéran.

sceau ou timbre en pierre, 5000 Av JC, la poste n'était même pas inventée!

Belles calligraphies, une sur pierre l'autre sur bois.

La plus grande de ces poteries mesure près d'un mètre. datation 5000 avant JC

Figurines d'argiles, 7000 av. J.C.

Déesse de la fertilité, même époque, il y a les mêmes au musée de St Germain en Laye, pas la peine de venir aussi loin...

L'homme de sel.

On connaît sous le nom d'hommes de sel un ensemble de six corps humains datant de l'Antiquité tardive et préservés par momification naturelle dans la mine de sel de Chehrâbâd, située dans la Province de Zandjan (Iran). Il s'agit de quatre hommes adultes, un adolescent et une femme. Le premier de ses hommes de sel a été découvert en 1993. Sa tête et son pied gauche sont exposés sous verre au Musée national d'Iran.

Je vous fait grâce du pied, il ne reste que le moignon du tibia enfoncé dans la botte…

Peut être un gardien qui s'est endormi...

Nous prévoyons d'aller à Persépolis, nous devrions donc en voir un peu plus.

 

Musée des arts islamiques

Des livres, beaucoup de livres à cet étage!

Récipients divers en porcelaine qui rappellent les céramiques de la dynastie des Ming en Chine. Le cobalt qui servait au bleu de ces céramiques était d'ailleurs exporté d'iran vers la Chine. Mais nous avons aussi remarqué que certains iraniens ont les yeux bridés et que des petits enfants ont le même visage que les petits cambodgiens. Peut être est la raison qui à donné le nom d'asie mineure à cette région du globe.

Collection de portes anciennes, les portes traditionnelles marocaines leur ressemblent comme 2 gouttes d'eau.

Minbar en bois gravé découvert dans la mosquée de Souriân  XIVe siècle. Pour ma part, je n'avais vu ça que dans les églises.

 

Porte de sortie du parc et direction vers un dernier musée.

Le musée des joyaux de la couronne iranienne.

A droite, je pense qu'il s'agit d'un trône recouvert de pierreries.

Somptueux, et les photos ne représentent que 10% du trésor. Dans la dernière ligne, on distingue dans la photo du centre des boites rondes de chaque côté, elles sont remplies d'émeraudes, il a les mêmes en spahirs, diamants, rubis et perles un peu partout dans les vitrines.

Nous finirons dans un très bon restaurant (Léon) bien branché puisque la musique de fond est française. Et très bien placé en haut d'une tour offrant une magnifique vue sur le mont Tochal.

 

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10 et 11 juin qom et kashan

Arrivée à Qom. 

Et soudain, deux inconnus vous offrent une carafe de citronnade bien fraîche! C'est ça l'effet camion!

merci à eux, la serveuse est repartie avec son paquet de bonbons, échange de bons procédés.

Alors, là, foirade totale, nous devions visiter le mausolée Fatima, tout le monde dit que c'est très beau, et le taxi nous amène là! Et franchement c'est pas terrible.

Mais ce soir, en cherchant sur le net des renseignements, je trouve la photo du mausolée de Fatima, et ce n'est pas la même chose, mais alors pas du tout. Et effectivement c'est bien plus beau. Du coup, nous ne savons pas ce que nous avons vu... La photo, n'est évidemment pas de moi.

Vue de la route nous amenant vers Kashan, ces petites montagnes sont d'un relief étonnant.

 

Arrivée à Kashan, la ville est en altitude, 1800m, il fait moins chaud.

Départ des visites par le bazar pour aller voir ce fameux puits de lumière Timche-ye Amin od-Dowleh...

Ce sont ces puits de lumière très travaillés qui font la réputation de ce bazar.

La mosquée Agha Bozorg, mosquée historique de la ville de Kashan. Elle a été construite à la fin du XVIIIᵉ siècle. Tout est sobre et bien proportionné. Pas de visite pour... raison d'éthique.

Vieille ville, un bâdjir..

Le bâdgir est si efficace qu'il continue à être utilisé dans l'architecture iranienne contemporaine comme élément réfrigérant. De nombreux réservoirs d'eau traditionnels (comme celui ci-dessous) sont couplés à des capteurs de vent, permettant ainsi de stocker l'eau à des températures extrêmement fraîches pendant les mois d'été.

Les considérations écologiques actuelles ont provoqué un regain d'intérêt pour la technique du bâdgir qui représente une solution de réfrigération à faible empreinte environnementale car elle ne nécessite ni consommation d'énergie ni utilisation de matériaux rares.

Donc ici, le haut de la citerne et ses capteurs de vents.

Ensuite l'escalier qui permet d'accéder au fond de la citerne,

et pour finir, le petit point d'eau bien rafraîchissant

De nouvelles copines pour Chantal.

Et là, dans la vieille ville, dans certains endroits, c'est chefs d'oeuvre en péril.

La Maison des Boroudjerd est une maison historique célèbre de Kashan construite en 1857 pour la femme du riche marchand Haji Mehdi Boroudjerdui, comme cadeau de noces. Il ya plusieurs maisons comme celle ci dans kashan

Très belle maison. L'extérieur mériterait néanmoins d'être mieux entretenu.

Et pour finir aujourd'hui, le magnifique jardin de Fin, tout en eaux vives, fraîcheur et détente assurés.

 Construit en 1600 par Shah AbbasIer, il sera amélioré au fil des siècles pour devenir un des plus beaux jardins d'Iran

 

 

La source jaillit dans ce bassin et coule jusquen bas du jardin, elle passe sous la route pour irriguer le jardin public un peu plus bas.

 

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Corinne Super! avec de bons commentaires de jean marc les photos sont très belles et les gens très accueillants bonne fin de séjour et aux prochaines aventures bisous à vous deux et à bientôt .

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12 et 13 juin, en route pour Ispahan et visite

La route, avec ses montagnes toujours différentes, ça occupe pendant les montées à 40km/h...

Notre camp de base sera derrière ce gros rocher.

Et maintenant, visite d'Ispahan.

Palais Alighapou, son attrait ne réside pas que dans architecture,

mais dans cette terrasse qui domine toute la place 

La place Naghch-e Djahan est située dans le centre historique de la ville d'Ispahan, elle est une des plus grandes places du monde. Elle forme un rectangle oblong de 560 mètres de long par 160 mètres de large.

Construite par le Chah Abbas Ier au début du XVIIe siècle, elle a été inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1979. 

Alignée sur la direction Nord-Sud, elle est entourée par des monuments historiques importants de l'époque safavide : la mosquée du Chah au Sud (à droite), le palais Ali Qapou à l'Ouest, la mosquée du Cheikh Lotfallah à l'Est (en face) et une des portes du grand bazar d'Ispahansur  au Nord. (à gauche)

La mosquée du Chah a été construite pour le souverain Chah Abbas Ier entre 1612 et 1630.

Les dimensions de cette mosquée sont très impressionnantes!

 

Elle est considérée comme étant la plus belle d'Iran.

Elle est bâtie sur le plan type iranien, à quatre iwans autour d'une cour, dont le principal mène à une salle sous la coupole servant de salle de prière.

Deux madrasas à cour et deux iwan se trouvent sur les côtés. 

Pour faire le tour de la place, rien ne vaut la fraîcheur des arcades sous lesquelles sont installés les vendeurs pour touristes.

La place vue de la porte du bazar, la terrasse du palais est à droite.

Une autre mosquée, mais fermée.

Un peu moins classe qu'à Téhéran, mais nous avions faim et c'était le seul "restaurant" qui soit ouvert. Un peu glauque mais très bonnes brochettes, et c'est la première fois que j'accompagne un repas au pepsi. Le bougre n'avait pas d'eau!

 

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14 juin, encore un petit tour dans Ispahan

Nouvelle copine, mais nous payons l'entrée quand même.

Le palais de Tchehel-Sotoun nommé aussi le palais aux 40 colonnes en référence à ses 20 colonnes qui se reflètent dans le bassin faisant face au bâtiment. Ce monument est un palais royal, élément majeur du règne de Shah 'Abbas II. Il était utilisé pour les cérémonies de couronnement et pour la réception des ambassadeurs étrangers.

C'est un très beau palais.

Pas possible d'avoir la façade en entier sans tomber les fesses dans l'eau!

Le plafond.

Les différentes salles.

 

Pause milk shak, dans le bar du jardin, ambiance sympa avec une bande de vieux joyeux drilles qui viennent là pour bien rigoler. De quoi, je ne le saurai jamais mais ils y vont de bon coeur. Il nous ont offert un morceau de gâteau à chacun.

Pause détente, très beau jardin. Il manque juste l'eau dans les fossés et les cascades pour que ce soit parfait..

Le côté du palais.

Et l'arrière.

De nouveau le jardin.

 

 

Et nous voici devant un bâtiment qu'il est difficile d'imaginer en Iran. La cathédrale Arménienne de Vank

Vank signifie monastère en arménien. Elle est dédiée à Jésus-Christ et a été construite entre 1655 et 1664, après que les Arméniens de Djoulfa eurent été déportés par le chah Abbas Ier. A la fin de la construction, l'église prit le nom "Sourp Amena Perguitch Vank" signifiant "le monastère qui défend le peuple".

Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée à part la croix au sommet du dôme.

La cour abrite un grand clocher indépendant dominant des tombes de chrétiens orthodoxes et protestants.

J'ai cherché comment fonctionnait le sytème des cordes reliées aux 2 clochers, mais rien! je pense que c'est pour faire beau.

L'intérieur et les fresques.

La coupole.

Et pour finir, les ponts d'Hispahan.

Le pont Khadjou est un pont remarquable de la ville d'Ispahan. Il a été construit par le roi Abbas II autour de 1650.

Il a construit beaucoup de choses à Ispahan ce roi, il a quand même dû se faire un peu aider! 

Il relie le quartier Khadjou sur la rive nord avec l'ancien quartier Zoroastrien au sud. Il a également été conçu pour servir de bâtiment et de lieu de réunions publiques.

En son centre se trouve un pavillon dans lequel Chah Abbas se serait assis pour admirer la vue. Aujourd'hui il ne reste du siège du roi qu'un banc de pierre.

Devant le pont, les chanteurs de folklore iraniens s'en donnent à coeur joie. Mais pas de chanteuses...

Celui ci, je l'ai photographié de loin, mais je ne connais pas son nom.

Le pont Chahrestan . Il est l'un des trois ponts les plus renommés de la ville avec le Si-o-se Pol et le Pol-e Khaju. Il est le plus ancien et le plus en aval des trois.

Le pont est constitué de treize arches sur une longueur de cent quarante mètres pour quatre mètres et demi de large.

 

Le Si-o-se-pol "pont aux trente-trois arches" est le pont le plus connu d'Ispahan. Le Si-o-se-pol est un pont en arc à double niveau.

Il a été érigé par ordre du premier ministre géorgien de Chah Abbas, Allahverdi Khan, vers 1608. Avec ses arcades, dans les côtés et dans la base, il offre ainsi une possibilité de promenade à plusieurs niveaux, selon la hauteur de l’eau.

Il sert de lieu de passage, mais aussi de barrage pour réguler le cours de la rivière. En le traversant, l’eau produit un effet de grandes fontaines grâce aux emmarchements. À côté se trouve un talār, le « kiosque des miroirs », d’où le souverain pouvait observer la rivière. (Merci wikipédia)

 

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15 juin, Persépolis.

Persépolis.

La cité perse était une capitale de l’empire perse achéménide. Le site se trouve dans la plaine de Marvdasht, à 75 km de Shiraz.

Son édification commence en 521 av. J.-C. sur ordre de Darius Ier. Elle fait partie d’un vaste programme de constructions monumentales visant à souligner l’unité et la diversité de l’empire perse achéménide, à asseoir la légitimité du pouvoir royal et à montrer la grandeur de son règne. Elle fait appel à des ouvriers et artisans venus de toutes les satrapies de l’empire. L’architecture résulte d’une combinaison originale des styles issus de ces provinces créant ainsi le style architectural perse . La construction de Persépolis se poursuit pendant plus de deux siècles, jusqu’à la conquête de l'empire et la destruction partielle de la cité par Alexandre le Grand en 331 av. J.-C.

Le site est plusieurs fois visité au cours des siècles par des voyageurs occidentaux, mais ce n’est qu’au XVIIe siècle qu’il est authentifié comme étant les ruines de la capitale achéménide. De nombreuses explorations archéologiques permettent par la suite de mieux en appréhender les structures, mais aussi l’aspect et les fonctions passés.

Voilà, j'ai fait mon minimum syndical, vous avez l'histoire de l'origine, voilà la maquette et le plan. A vous de vous débrouiller!

On est quand même dans le solide, C'est fait pour durer!

Et voilà pour Persépolis, nous aurions bien continué sur Chiraz et pourquoi pas vers une baignade dans le golfe Persique, mais il fait déjà très chaud ici, et si c'est pour en rajouter en faisant brûler des pétroliers, c'est non.

Nous allons donc nous diriger vers l'est, dans les montagnes où nous serons plus à l'abri de ces malades mentaux.

J'imaginais bien que trump arriverait à nous couper la route quelque part. Pas difficile à deviner non plus dans la mesure où il fait la guerre à toute la planète.

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En route vers Yazd, et visite de la ville

Le plus vieux cyprès du monde, il aurait entre 4 et 5000 ans... Le tronc fait plus d'un mètre de diamètre. Vu à Abarkhu sur la route.

Et voilà le désert que nous attendions.

A droite,

à gauche, et c'est intéressant à voir.

Et des montagnes qui s'annoncent. Faire Plus de 300 km sans montagnes est très rare en Iran.

Il y a même des trucs qui poussent.

Nous allons passer entre des sommets de 3 et 4000 mètres, et certains cols sont à 2800 mètres.

mais c'est sympa, car il fait plus frais. c'est la moyenne qui en prend un coup! 40 km/h dans les côtes à 10%.

Et de défilé en défilé, nous allons finir sur les champs au 14 juillet.

Arrivée à Yazd, la visite commence, ici, une tour au milieu de la rue, nous étions habitués aux palmiers à Marrakech, mais pas aux tours

La grande mosquée de Yazd.

Le bazar attenant, mais pas très animé.

La vieille ville. Mais il fait trop chaud pour approfondir.

5 Bagdirs, attention, ça devient très technique.

Le badguir est une invention venant du monde iranien. Les badguirs existent en particulier dans le centre désertique du pays, ainsi que dans les villes situées sur la rive nord du golfe Persique.

La cité antique de Yazd en particulier est connue comme la « ville des capteurs de vent », du fait du nombre important de bâdgirs que l’on y trouve

Les badguirs sont des conduits verticaux, ressemblant à de grandes cheminées, dotés de hautes fentes verticales sur la partie haute de leur façade permettant de capter les vents pour les diriger vers l'intérieur du bâtiment afin de le rafraîchir.

L'intérieur de la tour est séparé verticalement en plusieurs conduits afin de permettre la circulation de courants descendants (apportant la fraîcheur) et ascendants (expulsant l'air chaud).

La forme prise par les bâdgirs est variée. Cependant la plupart d'entre eux étaient construits en forme de polygone régulier, en particulier de carré ou d'octogone. Sa hauteur devait être supérieure à celle des autres éléments du toit afin de permettre une prise d'air optimale.

La forme prise par le bâdgir variait en fonction du climat. Dans les zones désertiques, les bâdgirs ne comportaient généralement qu'une unique ouverture, située en sens inverse des vents du désert pour éviter la pénétration du sable et de la poussière que ces derniers charrient. Au contraire, dans les zones moins marquées par le désert, les bâdgirs de forme carrée voire octogonale permettaient un captage plus constant des vents

Le bâdgir est si efficace qu'il continue à être utilisé dans l'architecture iranienne contemporaine comme élément réfrigérant. De nombreux réservoirs d'eau traditionnels sont couplés à des capteurs de vent, permettant ainsi de stocker l'eau à des températures extrêmement fraîches pendant les mois d'été.

Les considérations écologiques actuelles ont provoqué un regain d'intérêt pour la technique du bâdgir qui représente une solution de réfrigération à faible empreinte environnementale car elle ne nécessite ni consommation d'énergie ni utilisation de matériaux rares. (Wikipédia est un site tout à fait remarquable, les articles sont fouillés, dans tous les domaines, ils méritent les dons qu'ils reçoivent.)

Un peu d'histoire maintenant, normal pour un pays qui est une des plus vieilles civilisations du monde. 

Le zoroastrisme est une religion monothéiste de l'Iran ancien et tire son nom de son fondateur Zarathoustra. Cette religion est née au cours du Ier millénaire av. J.-C. Les fidèles sont des zoroastriens, ils respectent le feu comme symbole.

Religion monothéiste au dieu Ahura Mazdâ qui est le créateur du ciel et de la Terre. Chaque être humain est doté d'une âme éternelle et de libre arbitre. Après la mort, les âmes encourent un jugement et vont au ciel ou au purgatoire.

Le zoroastrisme a été la religion officielle de l'empire perse jusqu'en 651, date de l'assassinat du dernier roi zoroastrien.

Malgré l'arrivée de l'islam et les persécutions qui en découlèrent, il a réussi à se maintenir dans l'espace iranien, afghan et d'Asie centrale. où les musulmans accordent beaucoup d'importance au  nouvel an zoroastrien célébré le 21 mars. En 2008, on estimait le nombre des pratiquants du zoroastrisme à environ 190 000, la plupart vivant en Iran et en Inde.

 

Le temple de feu des zoroastriens.

La légende dit que ce feu brûle depuis 10 000 ans.

Une citerne désaffectée sous le temple.

Le complexe Amir Chaghmagh. Il regroupe une mosquée, un bazar, un caravansérail, un bain public, un puits d'eau froide et ... une confiserie.

Le musée de l'eau, moyen, juste 2 citernes souterraines et du matériel de relevage de l'eau. Je n'ai pas pensé à descendre dans les citernes car je pense que le 1er bagdir dans les photos au-dessus faisait partie du contexte. Dommage!

le relevage de l'eau à la main et au pied.

 

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un jardin à Yazd et un détour par le village de Kharanaq

Nous commençons la journée par la visite du jardin Dowlat Abad construit en 1747, qui possède la plus haute tour de vent du pays (34 mètres). 

Le reste, vergers, fontaines, bassins, tout est sale, en friche, dommage! Ca n'incite pas à la visite.

Par contre, le café est très sympa et très propre, petits déjeuners avec 2 milk shake banane et 2 jus d'oranges pour moins d'un million! (4€)

Et le repos qui va avec, pas très confort, mais c'est déjà ça.

Et départ vers Kharanaq

Nous faisons un détour pour voir une tour du silence zoroastrienne, mais d'après le gardien, c'est fermé, enfin de ce que nous comprenons et monter la haut pour rien... finalement nous ne monterons pas.

Une tour du silence ou dakma est une structure circulaire surélevée utilisée pour les rites funéraires des zoroastriens. Elle permet au corps du défunt de ne pas se décomposer à même le sol, mais d'entrer en putréfaction en hauteur.

Pas loin, une citerne avec ses bagdirs.

Et c'est partit pour une petite ballade dans le désert.

Le village en terre de Khanaqa, presque complètement abandonné.

La porte s'adapte au bâti ou au mur ? pas pratique à faire avec des planches comme ça!

Et là c'est pareil!

Et retour vers Yazd pour prendre la route de Kerman.

 

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corinne merci pour la visite pas beaucoup d habitants au prochain périple biz
Lina Coucou J espère que vous allez bien
Nous vous faisons de gros bisous
À bientôt

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19 juin, autre petit détour par les kalouts

2 heures1/2 de route pour faire 150km. Record d'alitude battu, le col est à 2800 mètres.

La route...

Et nous arrivons aux kalouts

Nous aurions bien pris la moto pour faire un tour, mais il aurait fallu une logistique différente, c'est à dire dormir sur place et attendre le matin une hypothétique fraîcheur, mais ce soir, plus envie de rien, il fait trop chaud. Alors juste une ballade à attendre le coucher du soleil et bye bye!

Et retour, nous repartons pour 4 heures de route car si à l'aller nous partions de Kerman à 2000m d'altitude, aux kalouts, l'altitude est de 500 mètres, ce qui fait 1500 mètres de montée en plus... à 40km/h.

C'était bien sympa, surtout que nous étions seul sur le site.

 

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derniers jours en Iran

Joli jardin à Kerman où nous avons passé quelques jours à ne rien faire sur le parking tout proche. Motif(s), grande fatigue... les causes : stress d'une guerre imminente ? Altitude ? (nous sommes souvent à 2000 mètres), fatigue due à la chaleur et (ou) à trop de route ces derniers temps ? Nous ne savons pas trop. Peut être un petit peu de tout.

Il y a aussi toutes ces restrictions en Iran du fait de cette "république" islamique encore très très loin d'un semblant de démocratie. Nous avons été choqués de ces affronts faits aux jeunes : danses modernes mixtes interdites, port du short interdit, création d'un service (récemment) qui autorise la délation sur tout ce qui porte atteinte à la morale islamique : ce qui va du rock au port du foulard non conforme (puni de prison jusqu'à récemment) , critique du régime, soirées alcoolisées ou mixtes, à la fermeture récentes de 550 restaurants et cafés etc. J'en passe et des meilleures.

Mais c'est surtout la liberté des femmes, bafouée chaque jour, chaque minute de leur vie. Ces femmes complètement transparentes dans la société. C'en est à un tel point qu'un épicier a refusé de voir Chantal alors qu'elle voulait payer une bouteille d'eau, il regardait partout sauf en face de lui. Cet autre qui fait des réflexions sur la façon don elle accroche son foulard, l'obligation de se bâcher dans certains monuments alors que les hommes rentrent en tee shirt. C'est lourd, ça finit par gâcher le plaisir du voyage, au point d'en devenir insupportable au fil des jours.

Dommage, c'est pourtant un beau pays plein de gens sympathiques.

Tout ça me fait me souvenir d'un très beau poème de Paul Eluard dont je ne vous confierai que 2 strophes pour ne point trop vous ennuyer :

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Et pour te nommer

J'écris ton nom
Liberté


Et enfin le jardin Shahzadeh, ce qui signifie le jardin du Prince.

Et de nouveau la route. Ces petites tours ne paraissent pas anciennes, il y en a tout le long de la route.

Arrivée à la palmeraie de Bam (réputée pour la culture des dattes), pour visiter une forteresse classée â l'UNESCO. Ancienne étape de la route de la soie, la citadelle daterait de 2500 ans, construite en terre, elle à été détruite à 70% par un séisme en 2003.

Et effectivement, il n'en reste plus grand chose!

Un gentil jardinier qui nous propose de l'eau, échange avec un coca.

Et nous repartons vers Zahédan, dernière étape en Iran.

La route! rien à droite, rien à gauche et 42° dehors. Et ça pendant 300km.

Heureusement une montagne pour casser la monotonie!

Et ça repart, c'est long...

Arrivée à Zahédan, visite du bazar avec Hamid de dos à gauche, charmant délégué au tourisme pour la province du Balouchistan. J'ai son mail si quelqu'un est intéressé!

Et qui nous invite à une démonstration de Varzesh-e Pahlavani, sport national iranien qui consiste en une série de techniques de culturisme et de gymnastique ainsi que de lutte accompagnées par le rythme du tombak.

Et fin du voyage avec le sourire de Farida.

Enfin... fin du voyage en Iran si l'on veut car il reste encore cette ( ) de frontière à passer. Mais pour faire passer la pilule, Hamid nous offre 200 litres de gasoil au nom du ministère du tourisme! Trop gentil.

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roland salut les jeunes ...........suite a votre résumé,je constate que rien ne change beaucoup dans ces pays malgré les années
allez dégagez et prenez du repos avant de saturer.
En espérant vous voir bientôt...
Bises à vous 2
corinne a quand le maillot de bain talchan gros bisous bonne route en terre plus hostile !!!

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